L'embuscade menée contre les militaires nigériens près de la frontière du Mali a fait 27 morts, selon un dernier bilan du ministre nigérien de la Défense. Un 28e sous-officier était mort après l'attaque lundi de la prison de haute sécurité de Koutoukalé. C'est en prenant en chasse les assaillants que les militaires sont tombés dans une embuscade, ce qui explique le lourd bilan.
L'attaque a été revendiquée ce jeudi après-midi 16 mai par l'État islamique au Grand Sahara. Rien de surprenant à cette revendication puisque l'attaque a eu lieu dans le périmètre d'action de l'EIGS. Un groupe qui, selon une source officielle nigérienne, a su recruter de nombreux jeunes Nigériens désoeuvrés de la région. Des hommes qui connaissent donc ce terrain difficile, autant pour surprendre les forces de sécurité, comme cela s'est passé mardi, que pour se cacher si besoin, que ce soit côté nigérien ou côté malien de la frontière. Les zones boisées offrent de multiples possibilités de repli aux terroristes.
Selon le ministre de la Défense, les témoignages des survivants font état d'une centaine d'assaillants venus à bord de quatre ou cinq véhicules et de quelques dizaines de motos. Un chiffre qui atteste des capacités opérationnelles dont dispose encore l'EIGS sur place.
La pression exercée ces derniers mois un peu plus au nord dans la région de Menaka par Barkhane et les groupes MSA/Gatia avait fait croire, un temps, à une diminution de la force de frappe du groupe dans cette région. L'attaque de mardi est la preuve du contraire.
L'État islamique au Grand Sahara avait déjà revendiqué une embuscade en octobre 2017 dans la même région, à Tongo Tongo. L'EIGS avait même deux mois plus tard diffusé une vidéo des combats qui avaient coûté la vie à 8 soldats, quatre Nigériens et quatre Américains.
"Les terroristes tentent de reprendre pied au Niger, ce que nous n’accepterons pas. Nous nous battrons pour qu’ils ne s’installent pas au Niger, pour qu’ils n’amènent pas le Niger dans la situation où ils ont amené d’autres pays..." a déclaré le ministre nigérien de la Défense Kalla Moutari, avant d'ajouter: «Nous ne sommes pas étonnés que ce groupe terroriste sévisse dans la zone...»
L'attaque a été revendiquée ce jeudi après-midi 16 mai par l'État islamique au Grand Sahara. Rien de surprenant à cette revendication puisque l'attaque a eu lieu dans le périmètre d'action de l'EIGS. Un groupe qui, selon une source officielle nigérienne, a su recruter de nombreux jeunes Nigériens désoeuvrés de la région. Des hommes qui connaissent donc ce terrain difficile, autant pour surprendre les forces de sécurité, comme cela s'est passé mardi, que pour se cacher si besoin, que ce soit côté nigérien ou côté malien de la frontière. Les zones boisées offrent de multiples possibilités de repli aux terroristes.
Selon le ministre de la Défense, les témoignages des survivants font état d'une centaine d'assaillants venus à bord de quatre ou cinq véhicules et de quelques dizaines de motos. Un chiffre qui atteste des capacités opérationnelles dont dispose encore l'EIGS sur place.
La pression exercée ces derniers mois un peu plus au nord dans la région de Menaka par Barkhane et les groupes MSA/Gatia avait fait croire, un temps, à une diminution de la force de frappe du groupe dans cette région. L'attaque de mardi est la preuve du contraire.
L'État islamique au Grand Sahara avait déjà revendiqué une embuscade en octobre 2017 dans la même région, à Tongo Tongo. L'EIGS avait même deux mois plus tard diffusé une vidéo des combats qui avaient coûté la vie à 8 soldats, quatre Nigériens et quatre Américains.
"Les terroristes tentent de reprendre pied au Niger, ce que nous n’accepterons pas. Nous nous battrons pour qu’ils ne s’installent pas au Niger, pour qu’ils n’amènent pas le Niger dans la situation où ils ont amené d’autres pays..." a déclaré le ministre nigérien de la Défense Kalla Moutari, avant d'ajouter: «Nous ne sommes pas étonnés que ce groupe terroriste sévisse dans la zone...»