Au Niger, la justice a ordonné mardi 2 avril la remise en liberté d’Abdourahamane Ben Hamaye, journaliste qui travaillait au sein de la présidence sous Mohamed Bazoum et de Mohamed Mbarek, cousin de l’épouse de l’ancien président.
Les deux hommes avaient été arrêtés au Niger à l’automne dernier lors de la tentative d’évasion présumée de l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum. Poursuivis pour complot contre l’autorité de l’État, Abdourahamane Ben Hamaye et Mohamed Mbarek étaient toujours en garde à vue près de 6 mois après leur arrestation.
Une situation à laquelle le juge des référés a mis un terme mardi 2 avril en ordonnant leur remise en liberté, sous astreinte d’un million de francs CFA par jour de retard.
« Nos clients ont été respectivement arrêtés le 19 octobre et le 7 novembre dernier et, à ce jour, ils n’ont pas été présentés à un juge. Or, la loi en la matière dit bien que leur garde à vue, parce qu’ils sont en garde à vue, ne doit pas dépasser un délai d’un mois maximum », rapporte leur avocat, Maître Ibrahim Djibo, au micro de Pierre Firtion.
« On les accuse d’infractions très graves, de complots contre l’autorité de l’État. Et malgré tout, à ce jour, ils n’ont pas été présentés à un juge, ils sont entre les mains de la gendarmerie, pour ne pas dire entre les mains du CNSP, parce que la gendarmerie répond aux injonctions du CNSP. Si le juge aujourd’hui ordonne qu’on les libère, ce n’est que justice, il n’a fait que dire le droit, et nous sommes très satisfaits de ce juge-là qui a eu le courage quand même de dire aux autorités en place : respectez le droit, en ordonnant la mise en liberté des mis en cause », réagit-il.
Les deux hommes avaient été arrêtés au Niger à l’automne dernier lors de la tentative d’évasion présumée de l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum. Poursuivis pour complot contre l’autorité de l’État, Abdourahamane Ben Hamaye et Mohamed Mbarek étaient toujours en garde à vue près de 6 mois après leur arrestation.
Une situation à laquelle le juge des référés a mis un terme mardi 2 avril en ordonnant leur remise en liberté, sous astreinte d’un million de francs CFA par jour de retard.
« Nos clients ont été respectivement arrêtés le 19 octobre et le 7 novembre dernier et, à ce jour, ils n’ont pas été présentés à un juge. Or, la loi en la matière dit bien que leur garde à vue, parce qu’ils sont en garde à vue, ne doit pas dépasser un délai d’un mois maximum », rapporte leur avocat, Maître Ibrahim Djibo, au micro de Pierre Firtion.
« On les accuse d’infractions très graves, de complots contre l’autorité de l’État. Et malgré tout, à ce jour, ils n’ont pas été présentés à un juge, ils sont entre les mains de la gendarmerie, pour ne pas dire entre les mains du CNSP, parce que la gendarmerie répond aux injonctions du CNSP. Si le juge aujourd’hui ordonne qu’on les libère, ce n’est que justice, il n’a fait que dire le droit, et nous sommes très satisfaits de ce juge-là qui a eu le courage quand même de dire aux autorités en place : respectez le droit, en ordonnant la mise en liberté des mis en cause », réagit-il.
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