
Hama Amadou, le président de l'Assemblée nigérienne. AFP/MAHMUD TURKIA
Quarante-huit heures après la décision du Moden Lumana de suspendre sa participation du gouvernement d’union nationale, Hama Amadou et ses lieutenants campent toujours sur leur position. Le parti, qui n'a pas quitté l’alliance au pouvoir, le Mouvement pour la renaissance du Niger (MRN), se dit pourtant prêt à de nouvelles négociations.
Dans une réponse du berger à la bergère et en l’absence du président Issoufou Mahamadou, le bureau exécutif du PNDS-Tarrayya (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme), appelle son principal allié à plus de sagesse, en reconsidérant sa position. Après cet échange de déclarations entre alliés, les choses n’ont véritablement commencé à bouger qu’en fin de journée, lorsque le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, s’est rendu au domicile du président du parti Moden Lumana, aux environs de 17 heures. La discussion, à huis clos, a duré une heure environ et le président Hama Amadou a raccompagné son hôte jusqu’à sa voiture. Un bon signe selon plusieurs observateurs de la scène politique nigérienne.
Les 48 heures à venir pourraient être déterminantes dans la résolution de cette première crise politique qui fait couler beaucoup d’encre à Niamey. «Jusqu’où iront les responsables des deux formations politiques de la mouvance présidentielle dans leur ' guéguerre ' ?» s’interrogent les Nigériens. Les regards sont désormais tournés vers Dandadji, village natal du président Issoufou Mahamadou, en vacances.
Source : Rfi.fr
Dans une réponse du berger à la bergère et en l’absence du président Issoufou Mahamadou, le bureau exécutif du PNDS-Tarrayya (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme), appelle son principal allié à plus de sagesse, en reconsidérant sa position. Après cet échange de déclarations entre alliés, les choses n’ont véritablement commencé à bouger qu’en fin de journée, lorsque le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, s’est rendu au domicile du président du parti Moden Lumana, aux environs de 17 heures. La discussion, à huis clos, a duré une heure environ et le président Hama Amadou a raccompagné son hôte jusqu’à sa voiture. Un bon signe selon plusieurs observateurs de la scène politique nigérienne.
Les 48 heures à venir pourraient être déterminantes dans la résolution de cette première crise politique qui fait couler beaucoup d’encre à Niamey. «Jusqu’où iront les responsables des deux formations politiques de la mouvance présidentielle dans leur ' guéguerre ' ?» s’interrogent les Nigériens. Les regards sont désormais tournés vers Dandadji, village natal du président Issoufou Mahamadou, en vacances.
Source : Rfi.fr
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