Plusieurs sources humanitaires ainsi que le maire de Bosso affirmaient ce lundi 6 juin au soir qu'après la visite du ministre de la Défense la veille, les militaires ont quitté vers 20h30 la localité, immédiatement reprise dans la nuit par Boko Haram.
« La ville est occupée par les éléments de Boko Haram, assure le maire de la localité, El Hadj Bako Mamadou, contacté par RFI. Plusieurs habitants ont tenté ce lundi de retourner à Bosso, mais ils ont trouvé les éléments de Boko Haram en ville. Les habitants disent qu'ils ont brûlé plusieurs bâtiments dont la chefferie traditionnelle et hissé leur drapeau : jusqu'à présent, il n'y a plus de forces de défense ni à Bosso ni à Toumour, une localité toute proche. »
El Hadj Bako Mamadou se dit très surpris par ce départ présumé des militaires nigériens : « Ça nous a vraiment surpris, parce que ce dimanche le ministre de la Défense est arrivé jusqu'à Bosso. Il a certainement donné beaucoup de conseils. Les forces de défense étaient sur place. Et d'un seul coup elles sont parties et nous on n'a rien entendu comme explication. »
Les autorités assurent contrôler Bosso
« Bosso est totalement sous contrôle », a assuré de son côté le porte-parole du gouvernement, quelques heures après un conseil des ministres extraordinaire consacré à l'attaque et ses conséquences, rejoint par le gouverneur de la région. « Moi j'ai été à Bosso. J'ai vu les positions, assure Dan Dako Mahamadou Laouali. On a fait le tour avec le ministre de la Défense et j'ai vu les militaires nigériens en poste. Donc la situation est maîtrisée. C'est ça la vérité. »
Une visite effectuée ce dimanche avec le ministre de la Défense. Pour autant, le gouverneur assure que la situation était toujours sous contrôle ce lundi. « Le préfet de Bosso est arrivé ce [lundi] matin dans mon bureau. Il vient de Bosso. S'il n'y avait pas l'armée nigérienne il ne serait pas à Bosso ! Bosso est sous contrôle de l'Etat nigérien », insiste-t-il.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre de la Défense allait d'ailleurs dans ce sens : « La ville n'est pas aux mains de Boko Haram. Nos hélicoptères volent en permanence au-dessus de la ville », assurait à RFI Hassoumi Massadou. Une zone où les attaques des insurgés se sont multipliées ces deux dernières semaines.
« Il faudra que l'affront soit lavé », ont indiqué les autorités qui ont promis de poursuivre « sans faiblesse » la lutte contre Boko Haram et de « prendre rapidement des mesures pour aider les populations » qui ont massivement fui l'attaque.
Source: Rfi.fr
« La ville est occupée par les éléments de Boko Haram, assure le maire de la localité, El Hadj Bako Mamadou, contacté par RFI. Plusieurs habitants ont tenté ce lundi de retourner à Bosso, mais ils ont trouvé les éléments de Boko Haram en ville. Les habitants disent qu'ils ont brûlé plusieurs bâtiments dont la chefferie traditionnelle et hissé leur drapeau : jusqu'à présent, il n'y a plus de forces de défense ni à Bosso ni à Toumour, une localité toute proche. »
El Hadj Bako Mamadou se dit très surpris par ce départ présumé des militaires nigériens : « Ça nous a vraiment surpris, parce que ce dimanche le ministre de la Défense est arrivé jusqu'à Bosso. Il a certainement donné beaucoup de conseils. Les forces de défense étaient sur place. Et d'un seul coup elles sont parties et nous on n'a rien entendu comme explication. »
Les autorités assurent contrôler Bosso
« Bosso est totalement sous contrôle », a assuré de son côté le porte-parole du gouvernement, quelques heures après un conseil des ministres extraordinaire consacré à l'attaque et ses conséquences, rejoint par le gouverneur de la région. « Moi j'ai été à Bosso. J'ai vu les positions, assure Dan Dako Mahamadou Laouali. On a fait le tour avec le ministre de la Défense et j'ai vu les militaires nigériens en poste. Donc la situation est maîtrisée. C'est ça la vérité. »
Une visite effectuée ce dimanche avec le ministre de la Défense. Pour autant, le gouverneur assure que la situation était toujours sous contrôle ce lundi. « Le préfet de Bosso est arrivé ce [lundi] matin dans mon bureau. Il vient de Bosso. S'il n'y avait pas l'armée nigérienne il ne serait pas à Bosso ! Bosso est sous contrôle de l'Etat nigérien », insiste-t-il.
Un peu plus tôt dans la journée, le ministre de la Défense allait d'ailleurs dans ce sens : « La ville n'est pas aux mains de Boko Haram. Nos hélicoptères volent en permanence au-dessus de la ville », assurait à RFI Hassoumi Massadou. Une zone où les attaques des insurgés se sont multipliées ces deux dernières semaines.
« Il faudra que l'affront soit lavé », ont indiqué les autorités qui ont promis de poursuivre « sans faiblesse » la lutte contre Boko Haram et de « prendre rapidement des mesures pour aider les populations » qui ont massivement fui l'attaque.
Source: Rfi.fr