« Archange foudroyant », c’est le nom donné à cette opération militaire conduite par des soldats d’élite du COS, le Commandement des opérations spéciales. Selon les éléments de l'enquête, c'est bien l'armée française qui a tiré sur le 4x4 blanc où se trouvaient les deux otages français. Antoine de Léocour a été abattu par les ravisseurs alors qu'il prenait la fuite avec les preneurs d'otage. Les circonstances de la mort de Vincent Delory restent beaucoup plus floues. Son corps a été retrouvé à moitié calciné, à 200 mètres du véhicule.
Face au mutisme de l'armée française, les enquêteurs ont recueilli un témoignage pour le moins saisissant : celui d'un Mauritanien, détenu à Nouakchott. Il dit appartenir à la même katiba que les ravisseurs des deux Français et donne la version des ravisseurs sur cette opération. Les précisions de Maître Franck Berton, l'avocat de la famille de Vincent Delory : « Ils expliquent comment l’armée française a tiré dans tous les sens, comment le 4x4 a brûlé et comment ils ont vu, à l’intérieur du 4x4, Vincent Delory brûler. On voit à travers ces dépositions une chose assez incroyable : que les preneurs d’otages étaient au nombre de huit, que plusieurs ont pu prendre la fuite, être hébergés par différentes personnes dont les noms sont cités à la procédure, sans que l’opération ait consisté à poursuivre les preneurs d’otages, qui étaient à pied ».
De nombreuses zones d'ombre demeurent sur cette opération militaire qui a coûté la vie à deux Français et à trois gendarmes nigériens. Le ministre français de la Défense Gérard Longuet, a réaffirmé son refus de déclassifier l'original de la bande vidéo qui filme l'intervention militaire. Les juges français envisagent de se déplacer au Niger pour poursuivre leur enquête.
Source : RFI
Face au mutisme de l'armée française, les enquêteurs ont recueilli un témoignage pour le moins saisissant : celui d'un Mauritanien, détenu à Nouakchott. Il dit appartenir à la même katiba que les ravisseurs des deux Français et donne la version des ravisseurs sur cette opération. Les précisions de Maître Franck Berton, l'avocat de la famille de Vincent Delory : « Ils expliquent comment l’armée française a tiré dans tous les sens, comment le 4x4 a brûlé et comment ils ont vu, à l’intérieur du 4x4, Vincent Delory brûler. On voit à travers ces dépositions une chose assez incroyable : que les preneurs d’otages étaient au nombre de huit, que plusieurs ont pu prendre la fuite, être hébergés par différentes personnes dont les noms sont cités à la procédure, sans que l’opération ait consisté à poursuivre les preneurs d’otages, qui étaient à pied ».
De nombreuses zones d'ombre demeurent sur cette opération militaire qui a coûté la vie à deux Français et à trois gendarmes nigériens. Le ministre français de la Défense Gérard Longuet, a réaffirmé son refus de déclassifier l'original de la bande vidéo qui filme l'intervention militaire. Les juges français envisagent de se déplacer au Niger pour poursuivre leur enquête.
Source : RFI
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