Les discussions à Niamey ont tourné autour de la force mixte multinationale dédiée à la lutte contre Boko Haram composée de quatre pays du bassin du lac Tchad, auxquels il faut ajouter le Bénin.
Il s’agit de rendre cette force opérationnelle. Le concept est approuvé par l’Union africaine (UA) représentée pour la première fois à ce format de réunion en la personne du président du Conseil Paix et Sécurité, Smaïl Chergui. Les chefs d’Etat de l’UA réunis en sommet la semaine prochaine à Addis-Abeba pourraient donc officialiser leur soutien à cette force.
Un label UA qui compte, car il facilite l’assistance que pourraient apporter les partenaires internationaux. Le label UA est un trait d’union indispensable pour un endossement politique des Nations unies.
Le seul bémol c’est le faible niveau aujourd’hui de la représentation du Nigéria, pourtant concerné au premier chef par les attaques de Boko Haram. C’est un ambassadeur qui a représenté le pays. Les voisins du Nigeria ont par conséquent grincé des dents.