L’opposition politique nigérienne de l’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la République a dû renoncer à cette marche. « Nous n’avons pas rempli une condition, celle de déposer l’information de la marche cinq jours avant la date. Et c’est cela qui a fait que nous n’avons pas fait de recours à un référé », explique Ali Sabo, vice-président du bureau politique national du MNSD-Nassara, le parti de Seini Oumarou.
Parmi les arguments avancés par le pouvoir de Niamey : prévenir et empêcher tout dérapage. D’ailleurs une quarantaine de militants de l’opposition, tous du Modem FA Lumana, sont entre les mains de la police. Le parti de Hama Amadou est accusé de vouloir entretenir la terreur et la violence à Niamey. Ce que dénonce Ali Gazagaza, secrétaire général du parti : « Ces accusations ne nous concernent pas. Nos militants qu’ils sont en train d’arrêter à tort et à travers ne sont que des détenus politiques ».
Dans le rang de l’opposition politique nigérienne, on ne désarme pas. Dès ce lundi, on entend déposer une nouvelle demande à manifester pour le week-end prochain.
Source : Rfi.fr