Les professeurs d'université dénoncent la position pro-putschiste de leurs représentants syndicaux. Dans une lettre adressée au bureau exécutif du syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS), au moins 37 universitaires déplorent que leur corporation soutienne la junte du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Les signataires du courrier exigent du syndicat qu'il revienne sur sa position en condamnant le coup d'État du 26 juillet dernier et en réclamant la libération du président élu, Mohamed Bazoum.
« Toute prise de pouvoir par la force doit être condamnée »
Mahaman Bazanfaré, professeur à la faculté des sciences techniques de l'université Abdou Moumouni de Niamey, affirme au micro de Sidy Yansané : « Le syndicat n’a consulté aucune base, le bureau n’a pas consulté sa base avant de prendre sa position. De tout temps, tous les putschs qui ont eu lieu au Niger, le syndicat a toujours condamnés ».
Il énumère : « Je me rappelle en 1996, le syndicat des enseignants-chercheurs était le premier à condamner le coup d’État contre Mahamane Ousmane. En 1999, Wanké avait donc éliminé le général Baré, le syndicat des enseignants-chercheurs était l’un des premiers à condamner cet assassinat. En 2010, quand Salou Djibo a fait son coup d’État, le coup d’État de Salou Djibo aussi était condamné. »
Mahaman Bazanfaré conclut : « Toute prise de pouvoir par la force doit être condamnée. Le syndicat a lutté en 2018 pour réinstaurer la démocratie dans les universités, ce n’est pas le syndicat qui va venir aujourd’hui approuver la remise en cause de la démocratie au niveau national, parce que s’il n’y a pas de démocratie au niveau national, il va de soi qu’il ne peut pas y avoir de démocratie au niveau des universités, autrement dit les élections des recteurs, les élections des doyens, seront dans tous les cas remises en cause. »
Les signataires du courrier exigent du syndicat qu'il revienne sur sa position en condamnant le coup d'État du 26 juillet dernier et en réclamant la libération du président élu, Mohamed Bazoum.
« Toute prise de pouvoir par la force doit être condamnée »
Mahaman Bazanfaré, professeur à la faculté des sciences techniques de l'université Abdou Moumouni de Niamey, affirme au micro de Sidy Yansané : « Le syndicat n’a consulté aucune base, le bureau n’a pas consulté sa base avant de prendre sa position. De tout temps, tous les putschs qui ont eu lieu au Niger, le syndicat a toujours condamnés ».
Il énumère : « Je me rappelle en 1996, le syndicat des enseignants-chercheurs était le premier à condamner le coup d’État contre Mahamane Ousmane. En 1999, Wanké avait donc éliminé le général Baré, le syndicat des enseignants-chercheurs était l’un des premiers à condamner cet assassinat. En 2010, quand Salou Djibo a fait son coup d’État, le coup d’État de Salou Djibo aussi était condamné. »
Mahaman Bazanfaré conclut : « Toute prise de pouvoir par la force doit être condamnée. Le syndicat a lutté en 2018 pour réinstaurer la démocratie dans les universités, ce n’est pas le syndicat qui va venir aujourd’hui approuver la remise en cause de la démocratie au niveau national, parce que s’il n’y a pas de démocratie au niveau national, il va de soi qu’il ne peut pas y avoir de démocratie au niveau des universités, autrement dit les élections des recteurs, les élections des doyens, seront dans tous les cas remises en cause. »
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