Le traitement subi par les personnes âgées dans l’État de Borno s’apparente à « des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité », selon Joanne Mariner, directrice sur les situations de crise à Amnesty International.
Lorsque les populations fuient leurs villages, menacés par l’avancée des djihadistes, les personnes âgées restent souvent sur place, dans l’espoir de continuer à cultiver leurs champs pour se nourrir. Mais « beaucoup d’entre elles sont mortes de faim chez elles ou y ont été massacrées» selon le rapport d'Amnesty.
Trop faibles pour fuir, « de nombreuses personnes âgées à mobilité réduite » ont « été abattues ou gravement blessées par des soldats qui mitraillaient les maisons », indique les recherches de l’ONG. « D’autres ont été brûlées vives [...] lorsque l’armée a incendié des villages », soupçonnées de soutenir le groupe Boko Haram.
Conditions épouvantables d'enfermement
Amnesty International s’est entretenu avec des hommes et des femmes qui ont été arrêtés puis « détenues illégalement dans des conditions particulièrement inhumaines, pour des périodes allant de quatre mois à cinq ans », alors qu’ils fuyaient les zones contrôlées par Boko Haram.
L'ONG estime que 10 000 personnes sont mortes en détention depuis 2011, dans la sinistre caserne de Giwa, à Maiduguri et dans d’autres lieux de détention de l’armée. Les hommes âgés sont sureprésentés, puisqu’ils compteraient pour 15 % à 25 % des décès, liés aux « conditions épouvantables » d’enfermement.
Lorsque les populations fuient leurs villages, menacés par l’avancée des djihadistes, les personnes âgées restent souvent sur place, dans l’espoir de continuer à cultiver leurs champs pour se nourrir. Mais « beaucoup d’entre elles sont mortes de faim chez elles ou y ont été massacrées» selon le rapport d'Amnesty.
Trop faibles pour fuir, « de nombreuses personnes âgées à mobilité réduite » ont « été abattues ou gravement blessées par des soldats qui mitraillaient les maisons », indique les recherches de l’ONG. « D’autres ont été brûlées vives [...] lorsque l’armée a incendié des villages », soupçonnées de soutenir le groupe Boko Haram.
Conditions épouvantables d'enfermement
Amnesty International s’est entretenu avec des hommes et des femmes qui ont été arrêtés puis « détenues illégalement dans des conditions particulièrement inhumaines, pour des périodes allant de quatre mois à cinq ans », alors qu’ils fuyaient les zones contrôlées par Boko Haram.
L'ONG estime que 10 000 personnes sont mortes en détention depuis 2011, dans la sinistre caserne de Giwa, à Maiduguri et dans d’autres lieux de détention de l’armée. Les hommes âgés sont sureprésentés, puisqu’ils compteraient pour 15 % à 25 % des décès, liés aux « conditions épouvantables » d’enfermement.