Les forces de police nigérianes ont exprimé leur colère et exiger des réponses de l'armée après que des soldats ont tué trois officiers de police lors d'une fusillade mardi dernier.
Un civil a également été tué lorsqu'une équipe de police transportant un suspect dans l'État de Taraba, dans le nord-est du pays, a été attaquée par les militaires.
Les troupes ont tiré sur les officiers sous couverture parce qu'ils les ont pris pour des ravisseurs, selon les militaires.
Mais la police semble ne pas accorder du crédit à ce récit remettant en question l'action des militaires lors de cette embuscade. Les photos et les noms des officiers tués ont été partagés avec le hashtag #WhereIsEspiritDCorp.
Un civil a également été tué lorsqu'une équipe de police transportant un suspect dans l'État de Taraba, dans le nord-est du pays, a été attaquée par les militaires.
Les troupes ont tiré sur les officiers sous couverture parce qu'ils les ont pris pour des ravisseurs, selon les militaires.
Mais la police semble ne pas accorder du crédit à ce récit remettant en question l'action des militaires lors de cette embuscade. Les photos et les noms des officiers tués ont été partagés avec le hashtag #WhereIsEspiritDCorp.
Les Nigérians ont été choqués de voir le conflit se dérouler dans un forum public. La police veut également savoir où se trouve le suspect menotté, Alhaji Hamisu, qui est accusé d'être un kidnappeur notoire. Il s'est échappé dans la fusillade et la police accuse les soldats de l'avoir libéré.
Cet incident met en lumière les relations houleuses entre les agences de sécurité nigérianes qui luttent contre les insurgés islamistes dans le nord-est du pays, font face à des affrontements meurtriers entre agriculteurs et bergers et à des enlèvements endémiques dans tout le pays.
Le président Muhammadu Buhari, ancien général militaire, a convoqué un conseil de sécurité après la diffusion des tweets de la police.
Cet incident met en lumière les relations houleuses entre les agences de sécurité nigérianes qui luttent contre les insurgés islamistes dans le nord-est du pays, font face à des affrontements meurtriers entre agriculteurs et bergers et à des enlèvements endémiques dans tout le pays.
Le président Muhammadu Buhari, ancien général militaire, a convoqué un conseil de sécurité après la diffusion des tweets de la police.