Ce qui devait être un simple entretien à l'occasion d'une remise de lettre de créance du nouvel ambassadeur togolais à Abuja s'est prolongé avec un communiqué de presse, pour le moins direct. « Les transitions pacifiques » ne sont « plus négociables », a entre autres déclaré le président nigérian Muhammadu Buhari aux Togolais. Un message sans détour qui a pris de cours les autorités à Lomé.
Ni la présidence, ni le ministère des Affaires étrangères togolais, n'ont souhaité réagir. L'opposition a quant à elle salué des mots « courageux », indiquant qu'une rencontre avec le chef de l'Etat nigérian était envisagée.
Ce n'est pas la première fois que Muhammadu Buhari exprime son inquiétude quant à la crise politique chez le voisin et à ses éventuelles conséquences régionales. Mais la pression s'accentue, à cinq jours de l'ouverture officielle du dialogue avec l'opposition.
Fidèle à la tradition diplomatique nigériane, le chef de l'Etat n'entend pas voir se développer des crises politiques dans la sous-région. D'un côté, pour ne pas avoir à payer la facture d'un éventuel déploiement militaire de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, mais aussi pour éviter qu'indirectement cela ne perturbe l'équilibre économique et social du Nigeria, déjà très instable.
Ni la présidence, ni le ministère des Affaires étrangères togolais, n'ont souhaité réagir. L'opposition a quant à elle salué des mots « courageux », indiquant qu'une rencontre avec le chef de l'Etat nigérian était envisagée.
Ce n'est pas la première fois que Muhammadu Buhari exprime son inquiétude quant à la crise politique chez le voisin et à ses éventuelles conséquences régionales. Mais la pression s'accentue, à cinq jours de l'ouverture officielle du dialogue avec l'opposition.
Fidèle à la tradition diplomatique nigériane, le chef de l'Etat n'entend pas voir se développer des crises politiques dans la sous-région. D'un côté, pour ne pas avoir à payer la facture d'un éventuel déploiement militaire de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, mais aussi pour éviter qu'indirectement cela ne perturbe l'équilibre économique et social du Nigeria, déjà très instable.