L’État de Zamfara, au Nigeria, a une fois de plus été plongé dans l’horreur avec une attaque d’une brutalité inouïe perpétrée dans une mine d’or artisanale. Des bandes armées, ont sauvagement assassiné au moins 26 personnes. Ces criminels, qui sèment la terreur parmi les forces de sécurité et les populations civiles, ont une fois de plus démontré leur capacité à infliger des pertes humaines considérables.
L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a confirmé la tragédie, apportant des détails glaçants sur le déroulement des événements. Selon leurs informations, les assaillants, initialement mis en déroute lors d’une première tentative, sont revenus en force, avec un armement plus conséquent, témoignant d’une détermination macabre. Face à cette escalade de violence, le gouvernement local a entrepris de renforcer les dispositifs de sécurité en formant une milice communautaire de 5 200 membres, dans l’espoir de mieux protéger les communautés vulnérables.
Un responsable syndical local a apporté un éclairage supplémentaire sur le contexte de cette attaque. Il a révélé que les mêmes assaillants avaient déjà tenté une incursion sur le site minier mardi, mais qu’ils avaient alors été repoussés par les personnes présentes. Cependant, leur retour, jeudi, s’est avéré bien plus meurtrier, les bandits étant arrivés en nombre supérieur et équipés d’« armes lourdes », laissant peu de chances à leurs victimes. La mine, selon ses dires, avait récemment ouvert ses portes à la périphérie du village. « Nous pensons qu’ils ont ciblé ce site précisément parce qu’ils n’étaient pas associés à son exploitation », a-t-il supposé, laissant entrevoir des motivations liées au contrôle des ressources ou à des représailles.
Il est à noter que le gouvernement de l’État de Zamfara au Nigeria avait mis en place l’année précédente une force de 5 200 « gardes communautaires » dans le but de sécuriser les villages face à la menace croissante des groupes armés. Cette nouvelle tragédie souligne la persistance de l’insécurité et la nécessité de renforcer davantage les mesures de protection des populations civiles dans cette région instable du Nigeria.
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