Les deux principales fédérations syndicales du Nigeria, le Nigerian Labour Congress (NLC) et le Trade Union Congress (TUC), avaient coupé le réseau électrique et perturbé le trafic aérien dans tout le pays lundi en entamant une grève illimitée.
Depuis des mois, les négociations sont au point mort. Le gouvernement s'est dit ouvert à une augmentation du salaire minimum mensuel au-dessus des 37 € par mois qu'il avait déjà proposé. Mais ce montant reste insignifiant aux yeux des syndicats qui réclament un salaire minimum de plus de 300 € et une diminution des tarifs de l'électricité. Les syndicats du secteur pétrolier ont également menacé d'interrompre la production, mais Gbenga Komolafe, directeur de la Commission nigériane de réglementation du pétrole, a affirmé que des mesures d'urgence avaient été mises en place pour garantir la continuité de l'activité.
Le Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique, dépend du pétrole et du gaz qui représentent environ 90% de ses recettes en devises étrangères et près de la moitié de son budget.
Il s'agit du quatrième mouvement de grève depuis l'arrivée au pouvoir du président Bola Tinubu l'année dernière.
Depuis des mois, les négociations sont au point mort. Le gouvernement s'est dit ouvert à une augmentation du salaire minimum mensuel au-dessus des 37 € par mois qu'il avait déjà proposé. Mais ce montant reste insignifiant aux yeux des syndicats qui réclament un salaire minimum de plus de 300 € et une diminution des tarifs de l'électricité.
Le Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique, dépend du pétrole et du gaz qui représentent environ 90% de ses recettes en devises étrangères et près de la moitié de son budget.
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