Les corps de Nigérians ont été amenés à un commissariat de police à Bauchi, au nord-est du pays après une fusillade entre un gang armé et les forces de sécurité, le 26 juillet 2009. (Photo : Reuters)
Des affrontements entre les forces de l'ordre et des islamistes radicaux ont éclaté lundi dans les Etats de Yobe, Kano et Borno.
Ces deux jours de violences ont fait quelque 80 morts d'après l'agence de presse Reuters. La BBC, la radio-télévision britannique, parle de 150 morts environ. Un responsable du groupuscule Boko Haram, à l'origine des violences, menace de lancer de nouvelles attaques contre les forces de l'ordre.
Les spécialistes de la région voient plutôt Boko Haram comme une secte, sans véritable visée politique. Les autorités nigérianes parlent de leur côté d'une organisation de fanatiques. Elles se disent déterminées à identifier et à arrêter leur leaders et à détruire leurs enclaves, où qu'elles se trouvent.
Le nord du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec au moins 140 millions d'habitants, est à dominante musulmane tandis que le sud du pays est majoritairement chrétien.
Les talibans d'Afghanistan inspirent les radicaux islamistes du Nigeria
Le groupuscule Boko Haram se réclame des talibans d'Afghanistan. Boko Haram se dit hostile à l'Occident, mais il lutte surtout contre l'autorité fédérale qu'il juge corrompue.
Les violences qui ont éclaté depuis dans 3 autres Etats du nord-est du Nigeria sont conduites par des islamistes et là encore, ces hommes disent être des « talibans ». Il y aurait en tout, dans ces groupes, quelques centaines d'hommes, jeunes et armés.
Les tensions ne sont pas rares au Nigeria mais cette fois, il ne s'agit pas de violences entre communautés. Malgré le nom de talibans, rien ne permet d'affirmer qu'il existe des liens avec al-Qaïda.
Les spécialistes de la région voient plutôt ces groupuscules comme des sectes, sans véritable visée politique. Les autorités nigérianes parlent de leur côté d'une organisation de fanatiques et elles se disent déterminées à identifier et à arrêter leur leaders et à détruire leurs enclaves, où qu'elles se trouvent.
Source: RFI
Ces deux jours de violences ont fait quelque 80 morts d'après l'agence de presse Reuters. La BBC, la radio-télévision britannique, parle de 150 morts environ. Un responsable du groupuscule Boko Haram, à l'origine des violences, menace de lancer de nouvelles attaques contre les forces de l'ordre.
Les spécialistes de la région voient plutôt Boko Haram comme une secte, sans véritable visée politique. Les autorités nigérianes parlent de leur côté d'une organisation de fanatiques. Elles se disent déterminées à identifier et à arrêter leur leaders et à détruire leurs enclaves, où qu'elles se trouvent.
Le nord du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec au moins 140 millions d'habitants, est à dominante musulmane tandis que le sud du pays est majoritairement chrétien.
Les talibans d'Afghanistan inspirent les radicaux islamistes du Nigeria
Le groupuscule Boko Haram se réclame des talibans d'Afghanistan. Boko Haram se dit hostile à l'Occident, mais il lutte surtout contre l'autorité fédérale qu'il juge corrompue.
Les violences qui ont éclaté depuis dans 3 autres Etats du nord-est du Nigeria sont conduites par des islamistes et là encore, ces hommes disent être des « talibans ». Il y aurait en tout, dans ces groupes, quelques centaines d'hommes, jeunes et armés.
Les tensions ne sont pas rares au Nigeria mais cette fois, il ne s'agit pas de violences entre communautés. Malgré le nom de talibans, rien ne permet d'affirmer qu'il existe des liens avec al-Qaïda.
Les spécialistes de la région voient plutôt ces groupuscules comme des sectes, sans véritable visée politique. Les autorités nigérianes parlent de leur côté d'une organisation de fanatiques et elles se disent déterminées à identifier et à arrêter leur leaders et à détruire leurs enclaves, où qu'elles se trouvent.
Source: RFI