"Ce tribunal a demandé à l'accusé de se présenter devant la justice. En raison de sa non-comparution, le tribunal ordonne à la police (...) d'amener l'accusé devant la cour", a précisé le juge Danladi Umar à Abuja.
Selon le juge, un mandat d'arrêt avait été délivré contre le président du Sénat, troisième plus haute autorité du pays après le président de la République et son vice-président.
Selon le magistrat, M. Saraki devait, compte tenu de sa position, respecter la Constitution du pays qu'il a juré de servir, mais ce n’est pas le cas.
Le Tribunal du code de conduite du Nigeria est une cour spéciale chargée de juger les cas de fausses déclarations de patrimoine et de revenus.
Il s’agit là d’un test pour All People Congress (APC), le parti du président Muhammadu Buhari, qui a remporté les dernières législatives.
Lors de son investiture le 29 mai 2015, le président nigérian a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités.
En septembre, Buhari et son vice-président, Yemi Osibajo ont déclaré leurs biens, une manière d’inviter d’autres responsables tels que les députés à leur emboîter les pas.
Muhammadu Buhari a accusé le régime de son prédécesseur, Goodluck Jonathan de s’être rempli les poches en vidant les caisses de l’Etat.
Première puissance économique et premier producteur africain, le Nigéria est aussi l’un des pays les plus corrompus du continent, une image que les nouvelles autorités s’efforcent de changer.
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