Un prêt de plus d’un milliard de dollars avec un taux préférentiel à moins de 3%... Voilà ce que le président nigérian Goodluck Jonathan est, entre autres, venu chercher à Pékin. Cette somme servira à financer des aéroports, un tramway pour la capitale, Lagos, une centrale hydroélectrique, et des infrastructures pour le gaz et le pétrole. C’est la première tranche d’un prêt plus large de 3 milliards de dollars.
La Chine est devenue un gros investisseur en Afrique, où elle cherche à s'assurer des ressources naturelles et des débouchés pour ses produits. Pour cela, elle s’appuie sur le Nigeria, deuxième destination de ses investissements sur le continent. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont été multipliés par six en sept ans.
Le pétrole, un secteur clé
Mais il reste un secteur clé du Nigeria où Pékin a du mal à percer : le pétrole, qui reste dominé par Occidentaux Shell et ExxonMobil. Goodluck Jonathan va donc rencontrer aujourd’hui les dirigeants du géant Sinopec. La Chine devrait décupler sa demande de 20 000 barils par jour actuellement à 200 000 d'ici 2015.
Goodluck Jonathan rencontrera aussi ce jeudi les responsables de Huawei et de ZTE, leaders chinois des télécoms ainsi que le premier ministre Li Keqiang.
Source : Rfi.fr