La première explosion a eu lieu en plein cœur d'un mariage. Selon des témoins, une femme qui portait un enfant sur son dos a déclenché sa ceinture d'explosifs au milieu des invités. Alors que les prières funéraires pour les victimes de cette première attaque étaient en cours, une deuxième femme kamikaze a ensuite déclenché un engin explosif dans la foule, faisant de nombreuses victimes. Une autre explosion a retenti près de l'hôpital général de la ville de Gwoza, déclenchée cette fois par une adolescente. Et un quatrième attentat-suicide a pris pour cible un poste de sécurité de l'armée nigériane.
Selon le vice-président nigérian Kashim Shettima, le bilan a atteint ce lundi 32 morts et plus d'une quarantaine de blessés. Ce dernier a visité l'hôpital dans lequel les victimes ont été prises en charge. Les autorités ont également annoncé avoir arrêté deux autres femmes impliquées mais qui ne seraient pas passées à l'acte. Le commissaire à l'information et à la sécurité intérieure de l'État de Borno, a mis en cause la porosité des frontières, difficiles à surveiller.
Cette série d'attaques sanglantes rappelle les pires heures de l'insurrection jihadiste dans l'État de Borno. L’utilisation de filles et de femmes pour conduire des attentats-suicides était alors courante, alors que ce mode opératoire s'est fait beaucoup plus rare ces dernières années.
Le président nigérian Bola Tinubu a condamné « un acte de terreur désespéré » et il a estimé qu'il s'agit d'un « épisode isolé ». Les Nations Unies, les États-Unis ou encore la France ont partagé leurs condoléances et assuré le Nigeria de leur soutien dans la lutte contre le terrorisme.
Selon le vice-président nigérian Kashim Shettima, le bilan a atteint ce lundi 32 morts et plus d'une quarantaine de blessés. Ce dernier a visité l'hôpital dans lequel les victimes ont été prises en charge. Les autorités ont également annoncé avoir arrêté deux autres femmes impliquées mais qui ne seraient pas passées à l'acte. Le commissaire à l'information et à la sécurité intérieure de l'État de Borno, a mis en cause la porosité des frontières, difficiles à surveiller.
Cette série d'attaques sanglantes rappelle les pires heures de l'insurrection jihadiste dans l'État de Borno. L’utilisation de filles et de femmes pour conduire des attentats-suicides était alors courante, alors que ce mode opératoire s'est fait beaucoup plus rare ces dernières années.
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