Plus tôt dans la journée, c'est le conseiller national à la sécurité, Sambo Dasuki, qui avait demandé aux membres de la commission d'examiner la possibilité de ce report. Cette hypothèse avait déjà été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines.
La raison avancée par Sambo Dasouki pour justifier ce report : les opérations difficiles de l'armée contre Boko Haram qui empêcheraient les forces de l'ordre d'assurer la sécurité d'un scrutin sur l'ensemble du territoire d'ici à samedi prochain. La commission électorale a donc accepté, elle qui avait pourtant affirmé être prête à organiser le vote.
Le parti d'opposition du Congrès progressiste s'était dit contre toute modification du calendrier. Il voyait, derrière la volonté de repousser l'élection, une peur du président sortant Goodluck Jonathan et de son mouvement, le Parti démocratique populaire (PDP), d'une éventuelle défaite. Reste à savoir ce que changeront six semaines de délai alors que les autorités disent combattre Boko Haram depuis six ans.