Selon les services secrets nigérians, Jones Abiri dirigerait un groupe rebelle: les Forces conjointes de libération du delta Niger. Ce militant opèrerait sous le pseudonyme de « général Akotebe Darikoko », ou encore « général Kill and Bury » (« le général qui tue et enterre », en français).
Toujours d'après les renseignements nigérians, Jones Abiri aurait avoué un certain nombre de faits reprochés, notamment des attaques contre des installations appartenant à AGIP, mais aussi à Shell. Il aurait fait des menaces explicites d'enlèvement dans les équipes de ces deux multinationales du pétrole. Jones Abiri aurait également reconnu avoir planifié plusieurs attaques dans Abuja, dont une sur le palais présidentiel.
Ces aveux sont mis en doute par l'association fédérant les éditeurs de presse de l'Etat de Bayelsa. En effet, journaliste professionnel, Jones Abiri est le directeur de publication du journal local Weekly Source. Son arrestation a eu lieu dans son bureau, soulevant les protestations de son syndicat de presse, qui réclame la libération immédiate de Jones Abiri.
Source: Rfi.fr