Un article du site Senenews relayé sur Facebook le 5 juillet et citant une étude du cabinet international Mercer affirme que le coût de la vie à Dakar serait plus élevé qu’à Paris ou à Londres. Mais cette étude, consultée par l’AFP, démontre le contraire.
"Selon les résultats de l’enquête menée par le cabinet américain Mercer, Dakar est la 14e ville la plus chère d’Afrique et 72e au niveau mondial, devant Paris, Londres et Atlanta", avance le site sénégalais Senenews.
Le même article avait été partagé, la veille, sur la page Facebook du site Seneweb, et avait généré plus de 900 partages et 210 commentaires.
L’étude en question existe bel et bien, et a été publiée sur le site du cabinet de conseil américain Mercer le 26 juin 2019. Elle classe 209 villes du monde en comparant les coûts de plus de 200 produits et services dans chacune d’entre elles. Parmi les éléments pris en compte : le coût du logement, celui des transports, des denrées alimentaires, des activités culturelles - entre autres.
Mais selon ce classement, la capitale sénégalaise n’est pas plus chère que Paris ou Londres. Dakar est classée en 72e position des villes les plus chères du monde, quand la capitale française est classée en 47e position et la capitale britannique en 23e position.
Selon ce même classement, Dakar se situe en 14e position des villes africaines les plus chères. La ville la plus onéreuse du continent africain est N'Djamena, capitale du Tchad.
En outre, la ville de Dakar a bel et bien chuté dans le classement Mercer du coût de la vie. Lors de la précédente parution de l'étude, en 2018, elle était en effet classée en 62e position. La publication est toujours visible sur internet.
Le coût de la vie a-t-il baissé au Sénégal ?
Pour autant, cette chute dans le classement ne signifie pas que le coût de la vie a baissé à Dakar. Depuis 2014, le taux d’inflation, au Sénégal, est en hausse. Selon les chiffres de l’Agence Nationale de Statistique et de Démographie, publiés dans un rapport paru en mars 2019 et disponible sur le site internet de l’agence, il a été de 1,3% en 2017 et 0,5% en 2018.
(Capture d'écran du site de l'ANSD)
Les chiffres 2019 ne sont pas encore connus mais selon les projections du Fonds Monétaire International, la hausse des prix à la consommation, un indice permettant de mesurer l’inflation, sera de l’ordre d’1,3% pour l’année 2019, et d’1,5% pour l’année 2020.
"Selon les résultats de l’enquête menée par le cabinet américain Mercer, Dakar est la 14e ville la plus chère d’Afrique et 72e au niveau mondial, devant Paris, Londres et Atlanta", avance le site sénégalais Senenews.
Le même article avait été partagé, la veille, sur la page Facebook du site Seneweb, et avait généré plus de 900 partages et 210 commentaires.
L’étude en question existe bel et bien, et a été publiée sur le site du cabinet de conseil américain Mercer le 26 juin 2019. Elle classe 209 villes du monde en comparant les coûts de plus de 200 produits et services dans chacune d’entre elles. Parmi les éléments pris en compte : le coût du logement, celui des transports, des denrées alimentaires, des activités culturelles - entre autres.
Mais selon ce classement, la capitale sénégalaise n’est pas plus chère que Paris ou Londres. Dakar est classée en 72e position des villes les plus chères du monde, quand la capitale française est classée en 47e position et la capitale britannique en 23e position.
Selon ce même classement, Dakar se situe en 14e position des villes africaines les plus chères. La ville la plus onéreuse du continent africain est N'Djamena, capitale du Tchad.
En outre, la ville de Dakar a bel et bien chuté dans le classement Mercer du coût de la vie. Lors de la précédente parution de l'étude, en 2018, elle était en effet classée en 62e position. La publication est toujours visible sur internet.
Le coût de la vie a-t-il baissé au Sénégal ?
Pour autant, cette chute dans le classement ne signifie pas que le coût de la vie a baissé à Dakar. Depuis 2014, le taux d’inflation, au Sénégal, est en hausse. Selon les chiffres de l’Agence Nationale de Statistique et de Démographie, publiés dans un rapport paru en mars 2019 et disponible sur le site internet de l’agence, il a été de 1,3% en 2017 et 0,5% en 2018.
(Capture d'écran du site de l'ANSD)
Les chiffres 2019 ne sont pas encore connus mais selon les projections du Fonds Monétaire International, la hausse des prix à la consommation, un indice permettant de mesurer l’inflation, sera de l’ordre d’1,3% pour l’année 2019, et d’1,5% pour l’année 2020.