Il y a trois ans jour pour jour, quelques semaines avant les des émeutes de février-mars 2021, un groupe de militants avait mis sur pied un comité pour la plateforme de réflexions du PIT-SENEGAL baptisé « Dooleel PIT-SENEGAL ngir defaraat reewmi » (C.P.R. Dooleel P.I.T) et publié un mémorandum, en vue de ré-enraciner le Parti dans le camp du travail et du progrès social.
Cette structure se fixait, entre autres objectifs, celui de susciter, de nourrir et d’amplifier un large débat interne et critique sur la place du P.I.T-Sénégal dans la société et l’espace politique. Elle ambitionnait également de sensibiliser les militants et la direction politique sur les dangers que représente la prédominance de valeurs qui sont étrangères dans nos modes d’élaboration, de décision, de vie et de pensée.
Hélas, nous n’avons pas été entendus par le septième congrès du PIT-SENEGAL, qui a choisi, d’apporter une caution morale aux forfaitures les plus hideuses du régime dictatorial et de démission nationale du Benno-APR, tout en accablant des partis d’opposition victimes d’ostracisme et de répression féroce.
La direction du Parti a, de plus, réussi l’exploit de détacher le Parti des forces vives de la Nation et fait montre d’un mutisme complice, face aux velléités de son nouveau patron politique, de conserver le pouvoir à tout prix.
Parmi les innombrables questions litigieuses nous opposant à la direction officielle du Parti figurait l’appréciation de la cabale politico-judiciaire contre le leader du PASTEF, dont des indices concordants indiquaient, dès le début, qu’il s’agissait d’une manipulation politique orchestrée par des personnes proches du pouvoir. C’est pourquoi, dès le 22 février 2021, Dooleel PIT-Sénégal appelait le pouvoir à arrêter de persécuter le PASTEF et son dirigeant.
Estimant que le Sénégal traversait une période difficile de son histoire et que les événements ayant eu lieu du 3 au 8 mars 2021 constituaient un baromètre pour en mesurer la profondeur, nous appelions à rassembler toutes les forces vives du pays, pour lui épargner des convulsions inutiles et ouvrir de meilleures perspectives pour le peuple. L’accumulation des périls à l’horizon, liés, entre autres, à notre nouveau statut de producteur de pétrole et de gaz, de même qu’à l’environnement sécuritaire ainsi qu’à l'aspiration à plus de justice et de démocratie exigeaient de l’ensemble des forces vives, qu’elles parviennent à un modus vivendi, à travers une Concertation Nationale Délibérative.
Cette dernière devrait s’accorder sur le diagnostic et sur les pistes de solutions pour la sortie de la crise, qui excluaient tout esprit de revanche et allaient au-delà de la question de l’emploi des jeunes.
Cette approche prônant le dialogue allait à contre-courant de celle de la direction du Parti, qui avait fini de pervertir le concept de stratégie de large rassemblement, si cher aux pères fondateurs du Parti et avait permis à notre Nation, d’engranger des progrès démocratiques substantiels. Cette stratégie a finalement été réduite à un moyen de participation aux délices du pouvoir par une soumission servile aux desiderata de la bourgeoisie politico-bureaucratique alliée du capital transnational, illustrée par les prétendus dialogues politiques organisés par le régime de Macky Sall.
Nous interpellions aussi nos camarades sur la nécessité de s’allier avec les véritables forces de progrès du pays, que nous identifiions comme celles qui continuent de militer pour la mise en œuvre des pertinentes conclusions des Assises nationales, en tenant compte des changements intervenus, entretemps.
C’est ce qui expliquait notre appel, toujours actuel, à reconstruire le peuple des Assises, au lendemain des élections locales, qui avaient confirmé le rejet massif dont la coalition Benno Bokk Yakaar fait l’objet de la part de la jeunesse de notre pays, depuis les mémorables journées de Mars 2021, en même temps qu’elles avaient acté sa défaite politique cinglante.
Ces tendances lourdes d’un désaveu populaire du régime du « Yakaar trahi » allaient se traduire, lors des législatives du 31 juillet 2022, par une bérézina électorale de la liste de Benno Bokk Yakaar, qui perdait aussi bien sa majorité au niveau du Parlement que le vote populaire, n’ayant finalement obtenu que 46,56% des suffrages.
Pour Dooleel PIT-Sénégal, une nouvelle étape était franchie et une aube nouvelle était en train de poindre dans le ciel sénégalais et on pouvait déjà prédire, que les jours que le Président Macky Sall allait passer à la tête du pays ne pouvaient excéder l'horizon du 25 février 2024.
Malgré deux revers électoraux successifs, la coalition présidentielle préféra, au lieu d’en tirer les leçons idoines, faire dans le déni et user de procédés antidémocratiques, illégitimes, illégaux et déloyaux dignes des autocraties des années 1970.
De fait, ces derniers mois, on a observé une judiciarisation extrême de l’activité politique et citoyenne, faisant de l’exercice des libertés d’expression, de réunion ou de manifestation des délits, voire des crimes.
Il en a résulté un renforcement de l’appareil répressif et un dévoiement des missions assignées aux FDS infiltrées par des nervis et des hommes-liges, sans aucune expertise sécuritaire.
Pour arriver à ses fins, le régime n’a pas hésité à modifier l’arsenal juridique pour le rendre plus répressif et digne de dictatures les plus cruelles, ce qui s’est traduit par des arrestations aussi abusives qu’arbitraires ayant finalement aggravé le surpeuplement carcéral. Ainsi, tout acte de contestation légitime voire de résistance constitutionnelle du citoyen face aux violations de ses droits est dorénavant assimilé à un « acte terroriste » et/ou à un « appel à l’insurrection ».
Malgré cette répression tous azimuts, le président de Benno Bokk Yakaar a dû renoncer à son rêve de troisième mandat, qui n’avait pas l’onction de l’ancienne métropole, terrifiée à l’idée de perdre sa « néo-colonie » sénégalaise, après les putschs au Mali, au Burkina-Faso et au Niger. Néanmoins, les autorités françaises ont donné leur bénédiction à la poursuite de la persécution impitoyable contre le PASTEF, dont plus d’un millier de militants et la quasi-totalité du staff dirigeant se trouvent toujours, derrière les barreaux.
Maintenant, la mère des batailles pour le régime du Benno-APR et ses affidés est d’empêcher la survenue d’une véritable alternative sociopolitique dans notre pays, dont PASTEF semble être actuellement un des défenseurs, parmi les plus déterminés, les plus légitimes et les plus conséquents, en plus de disposer de l’atout décisif de la représentativité.
Or, l’expérience des luttes victorieuses recommande, pour renverser un pouvoir impopulaire comme celui en place, de s’allier avec l’opposant le plus représentatif, si des bases programmatiques minimales existent.
Ne pas le faire, c’est non seulement faire objectivement le jeu du pouvoir en place, mais aussi fragiliser l’équipe entrante, car seule une large coalition de forces patriotiques est capable de relever les défis gigantesques, qui ne manqueront pas de se poser aux nouvelles autorités après une victoire électorale.
A observer la classe politique sénégalaise, on ne peut s’empêcher de se demander si elle a pris la pleine mesure des graves enjeux de l’heure, à savoir l’impérieux devoir patriotique de sauver notre démocratie et de recouvrer notre souveraineté pleine et entière.
Il faut d’abord déplorer cette multiplicité de candidatures, qui sans être fantaisistes ni prétentieuses ressemblent beaucoup à des candidatures de témoignage. Ce simulacre de pluralisme se déroule, paradoxalement, dans un contexte d’absence totale de maîtrise du processus électoral par les innombrables candidats et l’Opposition politique. Il est également attesté par les mesures arbitraires de l’administration électorale et l’immixtion intempestive de l’Exécutif (candidats interdits de circuler, CENA dissoute, DGE et CDC aux ordres…).
On constate, en effet, la dispersion et la faiblesse de la réaction des forces citoyennes et politiques face au rouleau compresseur du pouvoir totalitaire du Benno-APR, bien décidé à rééditer le hold-up électoral de février 2019, en éliminant ses rivaux les plus sérieux.
Le régime du Benno-APR s’est évertué, depuis son avènement, à briser les ressorts démocratiques d’une Nation réputée pour ses traditions d’ouverture et de tolérance et a opté pour la voie de la continuité néo-coloniale au détriment de ruptures audacieuses sur la voie de la libération nationale et sociale.
Le peuple dans sa majorité, à l’image de sa jeunesse patriotique et panafricaine, pense que l’heure de la véritable alternative est arrivée. La tâche politique de l’heure est de gérer cet antagonisme fondamental, en évitant la répression mortifère que prépare le régime tyrannique du Benno-APR.
À la lumière de ce qui précède, le CPR Dooleel PIT-Sénégal :
• Réclame la libération de tous les détenus politiques en général, particulièrement celle des candidats arbitrairement pris en otage ;
• Exige le rétablissement de la légalité dans la gestion du processus électoral et la nomination d’une personnalité indépendante, comme chargé des élections ;
• Demande la levée de tous les obstacles artificiels aux candidatures de tous les citoyens désirant participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, particulièrement celle d’Ousmane Sonko ;
• Soutient, sans réserve, toutes les initiatives visant à placer les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la C.N.R.I. au centre de la prochaine présidentielle ;
• Exige de la direction du PIT-Sénégal de mettre fin à sa participation au régime finissant, liberticide, antidémocratique, antirépublicain et criminel de BBY ;
• Appelle les partis d’opposition soucieux d’une véritable alternative sociopolitique à faire preuve d’intelligence politique, à privilégier les approches unitaires reposant sur un socle programmatique minimal ;
• Appelle le peuple sénégalais féru de changement à se mobiliser massivement pour créer les conditions d’un scrutin transparent, inclusif permettant une alternative patriotique, démocratique et citoyenne le 25 février 2024.
Fait à Dakar le 2 décembre 2023.
Comité pour la Plate-forme de Réflexions
"Dooleel PIT-Sénégal ngir defaraat reewmi"
Cette structure se fixait, entre autres objectifs, celui de susciter, de nourrir et d’amplifier un large débat interne et critique sur la place du P.I.T-Sénégal dans la société et l’espace politique. Elle ambitionnait également de sensibiliser les militants et la direction politique sur les dangers que représente la prédominance de valeurs qui sont étrangères dans nos modes d’élaboration, de décision, de vie et de pensée.
Hélas, nous n’avons pas été entendus par le septième congrès du PIT-SENEGAL, qui a choisi, d’apporter une caution morale aux forfaitures les plus hideuses du régime dictatorial et de démission nationale du Benno-APR, tout en accablant des partis d’opposition victimes d’ostracisme et de répression féroce.
La direction du Parti a, de plus, réussi l’exploit de détacher le Parti des forces vives de la Nation et fait montre d’un mutisme complice, face aux velléités de son nouveau patron politique, de conserver le pouvoir à tout prix.
Parmi les innombrables questions litigieuses nous opposant à la direction officielle du Parti figurait l’appréciation de la cabale politico-judiciaire contre le leader du PASTEF, dont des indices concordants indiquaient, dès le début, qu’il s’agissait d’une manipulation politique orchestrée par des personnes proches du pouvoir. C’est pourquoi, dès le 22 février 2021, Dooleel PIT-Sénégal appelait le pouvoir à arrêter de persécuter le PASTEF et son dirigeant.
Estimant que le Sénégal traversait une période difficile de son histoire et que les événements ayant eu lieu du 3 au 8 mars 2021 constituaient un baromètre pour en mesurer la profondeur, nous appelions à rassembler toutes les forces vives du pays, pour lui épargner des convulsions inutiles et ouvrir de meilleures perspectives pour le peuple. L’accumulation des périls à l’horizon, liés, entre autres, à notre nouveau statut de producteur de pétrole et de gaz, de même qu’à l’environnement sécuritaire ainsi qu’à l'aspiration à plus de justice et de démocratie exigeaient de l’ensemble des forces vives, qu’elles parviennent à un modus vivendi, à travers une Concertation Nationale Délibérative.
Cette dernière devrait s’accorder sur le diagnostic et sur les pistes de solutions pour la sortie de la crise, qui excluaient tout esprit de revanche et allaient au-delà de la question de l’emploi des jeunes.
Cette approche prônant le dialogue allait à contre-courant de celle de la direction du Parti, qui avait fini de pervertir le concept de stratégie de large rassemblement, si cher aux pères fondateurs du Parti et avait permis à notre Nation, d’engranger des progrès démocratiques substantiels. Cette stratégie a finalement été réduite à un moyen de participation aux délices du pouvoir par une soumission servile aux desiderata de la bourgeoisie politico-bureaucratique alliée du capital transnational, illustrée par les prétendus dialogues politiques organisés par le régime de Macky Sall.
Nous interpellions aussi nos camarades sur la nécessité de s’allier avec les véritables forces de progrès du pays, que nous identifiions comme celles qui continuent de militer pour la mise en œuvre des pertinentes conclusions des Assises nationales, en tenant compte des changements intervenus, entretemps.
C’est ce qui expliquait notre appel, toujours actuel, à reconstruire le peuple des Assises, au lendemain des élections locales, qui avaient confirmé le rejet massif dont la coalition Benno Bokk Yakaar fait l’objet de la part de la jeunesse de notre pays, depuis les mémorables journées de Mars 2021, en même temps qu’elles avaient acté sa défaite politique cinglante.
Ces tendances lourdes d’un désaveu populaire du régime du « Yakaar trahi » allaient se traduire, lors des législatives du 31 juillet 2022, par une bérézina électorale de la liste de Benno Bokk Yakaar, qui perdait aussi bien sa majorité au niveau du Parlement que le vote populaire, n’ayant finalement obtenu que 46,56% des suffrages.
Pour Dooleel PIT-Sénégal, une nouvelle étape était franchie et une aube nouvelle était en train de poindre dans le ciel sénégalais et on pouvait déjà prédire, que les jours que le Président Macky Sall allait passer à la tête du pays ne pouvaient excéder l'horizon du 25 février 2024.
Malgré deux revers électoraux successifs, la coalition présidentielle préféra, au lieu d’en tirer les leçons idoines, faire dans le déni et user de procédés antidémocratiques, illégitimes, illégaux et déloyaux dignes des autocraties des années 1970.
De fait, ces derniers mois, on a observé une judiciarisation extrême de l’activité politique et citoyenne, faisant de l’exercice des libertés d’expression, de réunion ou de manifestation des délits, voire des crimes.
Il en a résulté un renforcement de l’appareil répressif et un dévoiement des missions assignées aux FDS infiltrées par des nervis et des hommes-liges, sans aucune expertise sécuritaire.
Pour arriver à ses fins, le régime n’a pas hésité à modifier l’arsenal juridique pour le rendre plus répressif et digne de dictatures les plus cruelles, ce qui s’est traduit par des arrestations aussi abusives qu’arbitraires ayant finalement aggravé le surpeuplement carcéral. Ainsi, tout acte de contestation légitime voire de résistance constitutionnelle du citoyen face aux violations de ses droits est dorénavant assimilé à un « acte terroriste » et/ou à un « appel à l’insurrection ».
Malgré cette répression tous azimuts, le président de Benno Bokk Yakaar a dû renoncer à son rêve de troisième mandat, qui n’avait pas l’onction de l’ancienne métropole, terrifiée à l’idée de perdre sa « néo-colonie » sénégalaise, après les putschs au Mali, au Burkina-Faso et au Niger. Néanmoins, les autorités françaises ont donné leur bénédiction à la poursuite de la persécution impitoyable contre le PASTEF, dont plus d’un millier de militants et la quasi-totalité du staff dirigeant se trouvent toujours, derrière les barreaux.
Maintenant, la mère des batailles pour le régime du Benno-APR et ses affidés est d’empêcher la survenue d’une véritable alternative sociopolitique dans notre pays, dont PASTEF semble être actuellement un des défenseurs, parmi les plus déterminés, les plus légitimes et les plus conséquents, en plus de disposer de l’atout décisif de la représentativité.
Or, l’expérience des luttes victorieuses recommande, pour renverser un pouvoir impopulaire comme celui en place, de s’allier avec l’opposant le plus représentatif, si des bases programmatiques minimales existent.
Ne pas le faire, c’est non seulement faire objectivement le jeu du pouvoir en place, mais aussi fragiliser l’équipe entrante, car seule une large coalition de forces patriotiques est capable de relever les défis gigantesques, qui ne manqueront pas de se poser aux nouvelles autorités après une victoire électorale.
A observer la classe politique sénégalaise, on ne peut s’empêcher de se demander si elle a pris la pleine mesure des graves enjeux de l’heure, à savoir l’impérieux devoir patriotique de sauver notre démocratie et de recouvrer notre souveraineté pleine et entière.
Il faut d’abord déplorer cette multiplicité de candidatures, qui sans être fantaisistes ni prétentieuses ressemblent beaucoup à des candidatures de témoignage. Ce simulacre de pluralisme se déroule, paradoxalement, dans un contexte d’absence totale de maîtrise du processus électoral par les innombrables candidats et l’Opposition politique. Il est également attesté par les mesures arbitraires de l’administration électorale et l’immixtion intempestive de l’Exécutif (candidats interdits de circuler, CENA dissoute, DGE et CDC aux ordres…).
On constate, en effet, la dispersion et la faiblesse de la réaction des forces citoyennes et politiques face au rouleau compresseur du pouvoir totalitaire du Benno-APR, bien décidé à rééditer le hold-up électoral de février 2019, en éliminant ses rivaux les plus sérieux.
Le régime du Benno-APR s’est évertué, depuis son avènement, à briser les ressorts démocratiques d’une Nation réputée pour ses traditions d’ouverture et de tolérance et a opté pour la voie de la continuité néo-coloniale au détriment de ruptures audacieuses sur la voie de la libération nationale et sociale.
Le peuple dans sa majorité, à l’image de sa jeunesse patriotique et panafricaine, pense que l’heure de la véritable alternative est arrivée. La tâche politique de l’heure est de gérer cet antagonisme fondamental, en évitant la répression mortifère que prépare le régime tyrannique du Benno-APR.
À la lumière de ce qui précède, le CPR Dooleel PIT-Sénégal :
• Réclame la libération de tous les détenus politiques en général, particulièrement celle des candidats arbitrairement pris en otage ;
• Exige le rétablissement de la légalité dans la gestion du processus électoral et la nomination d’une personnalité indépendante, comme chargé des élections ;
• Demande la levée de tous les obstacles artificiels aux candidatures de tous les citoyens désirant participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, particulièrement celle d’Ousmane Sonko ;
• Soutient, sans réserve, toutes les initiatives visant à placer les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la C.N.R.I. au centre de la prochaine présidentielle ;
• Exige de la direction du PIT-Sénégal de mettre fin à sa participation au régime finissant, liberticide, antidémocratique, antirépublicain et criminel de BBY ;
• Appelle les partis d’opposition soucieux d’une véritable alternative sociopolitique à faire preuve d’intelligence politique, à privilégier les approches unitaires reposant sur un socle programmatique minimal ;
• Appelle le peuple sénégalais féru de changement à se mobiliser massivement pour créer les conditions d’un scrutin transparent, inclusif permettant une alternative patriotique, démocratique et citoyenne le 25 février 2024.
Fait à Dakar le 2 décembre 2023.
Comité pour la Plate-forme de Réflexions
"Dooleel PIT-Sénégal ngir defaraat reewmi"