«Nous avons atteint nos objectifs»
«Aujourd’hui, c’est le 3 mai, c’est la journée mondiale de la Liberté de la presse. L’action que nous avions engagée est axée sur le fait que la liberté de la presse est menacée au Sénégal. Et la liberté de la presse est menacée au Sénégal, cela ne veut pas dire qu’il y a des journalistes en prison mais en réalité en réalité c’est parce que la profession de journalistes est elle-même en danger en ce sens que les conditions d’exercice, d’existence de la presse sont menacées. Et ça, nous l’avons articulé dans un mémorandum que nous allons remettre tout de suite au Secrétaire d’Etat à la Communication pour l’environnement économique de la presse, la situation sociale des travailleurs des médias, le secteur de la publicité qui est désorganisé, l’aide à la presse qui est octroyée en violation de la loi, la Maison de la presse qui est accaparée par un administrateur politique, des fréquences radio et télé qui sont distribuées en violation de la loi. Toutes ces considérations sont incluses dans un mémorandum. Et, aujourd’hui avec cette marche-là qui a connu un succès parce qu’en tant que journalistes, nous sommes une minorité mais il y a eu la mobilisation de l’ensemble de la profession, il y a eu la mobilisation de la société civile, mêmes des politiques et même le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle était présent. C’est pour dire que la cause que nous menons, c’est la cause pour la défense de la démocratie sénégalaise parce que la presse est une institution névralgique pour la stabilité politique et sociale d’un pays. Pour preuve, notre démocratie, notre Etat a pu connaitre deux (2) alternances politiques en 2000 et en 2012 et c’était grâce à la presse. Aujourd’hui, dans les pays qui nous entourent, dans la sous-région, il y a une instabilité politique et sociale. Au Sénégal, nous avons la stabilité et ça, c’est grâce à la presse…Cette manifestation est un succès. Nous ne sommes pas des hommes politiques. Nous sommes des professionnels et nous pensons que nous avons atteint nos objectifs.
«Une réponse positive sur plusieurs points du mémorandum»
«En réalité, sur les sept (7) points de notre mémorandum, nous avons déjà reçu une réponse positive sur plusieurs points. Vous avez entendu le Président de la République dire que le Projet de Code de la Presse sera bientôt adopté. Il est vrai que nous attendons depuis octobre 2010 mais nous pensons que cette fois, ce sera la bonne. Deuxièmement, l’aide à la presse, là-aussi, le président de la République a dit qu’elle sera bientôt distribuée même si nous ne sommes pas d’accord sur les conditions de la distribution. Nous voulons que l’aide à la presse soit distribuée conformément à la loi et qu’il n’y ait pas de violations, de passe-droits et qu’il y ait un arrêté de répartition qui soit publié par le ministre de la Communication. Troisièmement, la revendication sur la Maison de la presse également a été satisfaite parce qu’il y a eu un projet de décret qui a été adopté en Conseil des ministres pour que la maison de la presse revienne aux acteurs des médias comme cela se fait partout dans le monde… Quatrièmement, il y a la loi sur la publicité. Donc, le gouvernement nous a dit qu’il est en train de mettre en place une commission pour la réflexion pour réorganiser le secteur parce que sans la publicité, les médias n’ont pas d’avenir. Sur les autres questions, ils nous ont donné des engagements notamment l’attribution des fréquences radios et télés. Ils nous ont promis qu’il y aura d’abord un audit et ceux qui détiennent aujourd’hui des fréquences radio et télé en violation de la loi c’est-à-dire les hommes politiques qui détiennent des fréquences, on va les leur enlever parce que c’est une menace pour la stabilité politique et sociale. Les religieux qui ont des fréquences radio et télé, on va les leur retirer parce que c’est en violation de la loi. Différents groupes de pression qui sont ethnicistes et autres qui ont des fréquences, on va également les leur retirer. Donc, il y a déjà une évolution. Et, il faut le dire, et le président de la République et le ministre de la Communication et le Secrétaire d’Etat à la Communication ont tous marqué leur volonté de discuter avec les acteurs des médias pour apporter une solution au mémorandum. La presse certes est une marchandise, un service que nous vendons mais elle est névralgique pour la stabilité politique et sociale et je pense que ce n’est pas un combat de partis, ce n’est pas un combat disons politique, c’est un combat vraiment pour le renforcement de la démocratie».
«Aujourd’hui, c’est le 3 mai, c’est la journée mondiale de la Liberté de la presse. L’action que nous avions engagée est axée sur le fait que la liberté de la presse est menacée au Sénégal. Et la liberté de la presse est menacée au Sénégal, cela ne veut pas dire qu’il y a des journalistes en prison mais en réalité en réalité c’est parce que la profession de journalistes est elle-même en danger en ce sens que les conditions d’exercice, d’existence de la presse sont menacées. Et ça, nous l’avons articulé dans un mémorandum que nous allons remettre tout de suite au Secrétaire d’Etat à la Communication pour l’environnement économique de la presse, la situation sociale des travailleurs des médias, le secteur de la publicité qui est désorganisé, l’aide à la presse qui est octroyée en violation de la loi, la Maison de la presse qui est accaparée par un administrateur politique, des fréquences radio et télé qui sont distribuées en violation de la loi. Toutes ces considérations sont incluses dans un mémorandum. Et, aujourd’hui avec cette marche-là qui a connu un succès parce qu’en tant que journalistes, nous sommes une minorité mais il y a eu la mobilisation de l’ensemble de la profession, il y a eu la mobilisation de la société civile, mêmes des politiques et même le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle était présent. C’est pour dire que la cause que nous menons, c’est la cause pour la défense de la démocratie sénégalaise parce que la presse est une institution névralgique pour la stabilité politique et sociale d’un pays. Pour preuve, notre démocratie, notre Etat a pu connaitre deux (2) alternances politiques en 2000 et en 2012 et c’était grâce à la presse. Aujourd’hui, dans les pays qui nous entourent, dans la sous-région, il y a une instabilité politique et sociale. Au Sénégal, nous avons la stabilité et ça, c’est grâce à la presse…Cette manifestation est un succès. Nous ne sommes pas des hommes politiques. Nous sommes des professionnels et nous pensons que nous avons atteint nos objectifs.
«Une réponse positive sur plusieurs points du mémorandum»
«En réalité, sur les sept (7) points de notre mémorandum, nous avons déjà reçu une réponse positive sur plusieurs points. Vous avez entendu le Président de la République dire que le Projet de Code de la Presse sera bientôt adopté. Il est vrai que nous attendons depuis octobre 2010 mais nous pensons que cette fois, ce sera la bonne. Deuxièmement, l’aide à la presse, là-aussi, le président de la République a dit qu’elle sera bientôt distribuée même si nous ne sommes pas d’accord sur les conditions de la distribution. Nous voulons que l’aide à la presse soit distribuée conformément à la loi et qu’il n’y ait pas de violations, de passe-droits et qu’il y ait un arrêté de répartition qui soit publié par le ministre de la Communication. Troisièmement, la revendication sur la Maison de la presse également a été satisfaite parce qu’il y a eu un projet de décret qui a été adopté en Conseil des ministres pour que la maison de la presse revienne aux acteurs des médias comme cela se fait partout dans le monde… Quatrièmement, il y a la loi sur la publicité. Donc, le gouvernement nous a dit qu’il est en train de mettre en place une commission pour la réflexion pour réorganiser le secteur parce que sans la publicité, les médias n’ont pas d’avenir. Sur les autres questions, ils nous ont donné des engagements notamment l’attribution des fréquences radios et télés. Ils nous ont promis qu’il y aura d’abord un audit et ceux qui détiennent aujourd’hui des fréquences radio et télé en violation de la loi c’est-à-dire les hommes politiques qui détiennent des fréquences, on va les leur enlever parce que c’est une menace pour la stabilité politique et sociale. Les religieux qui ont des fréquences radio et télé, on va les leur retirer parce que c’est en violation de la loi. Différents groupes de pression qui sont ethnicistes et autres qui ont des fréquences, on va également les leur retirer. Donc, il y a déjà une évolution. Et, il faut le dire, et le président de la République et le ministre de la Communication et le Secrétaire d’Etat à la Communication ont tous marqué leur volonté de discuter avec les acteurs des médias pour apporter une solution au mémorandum. La presse certes est une marchandise, un service que nous vendons mais elle est névralgique pour la stabilité politique et sociale et je pense que ce n’est pas un combat de partis, ce n’est pas un combat disons politique, c’est un combat vraiment pour le renforcement de la démocratie».
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