Nous devons briser ces tabous laissés par la colonisation et pérennisés par les pouvoirs après les indépendances.
Ces tabous nous empêchent de construire notre école dans ce qui est notre humanité, notre identité culturelle et les fondements de notre confiance en nous-mêmes.
Comment comprendre que depuis 1960 nos langues nationales, nos religions et nos valeurs cardinales de culture et de civilisation ne sont pas au cœur de la formation de nos enfants dans l’école publique.
Il y a toujours des intellectuels, des cadres, des bien-pensants, sortis de nul part, qui nous expliquent que la laïcité inscrite dans notre constitution nous empêche d’enseigner nos religions, nos croyances les plus fortes.
Ils nous expliquent qu’enseigner nos religions va nous diviser profondément, briser l’unité nationale.
Ils sont aveugles et amnésiques !
Ils ne voient pas qu’au réveil jusqu’au coucher, dans tous les actes de la vie, dans la diversité religieuse et confrérique, nous nous référons à notre foi, nous pratiquons nos religions, nous invoquons Dieu, Ses prophètes, nos Saints, etc.
Dans toutes nos activités quotidiennes, nous ne tarissons pas d’éloges et de louanges à notre Créateur.
Les symboles religieux ne nous posent aucun problème dans l’espace public.
Notre vivre ensemble intègre sans complexe notre diversité religieuse.
Chaque jour nous voyons l’absurdité de l’exclusion de la religion dans les curricula de l’école publique.
La laïcité à la française n’est ni notre héritage historique encore moins notre legs culturel.
La laïcité est une absurdité inscrite dans notre constitution que nous supprimerons.
Comme les enfants de l’Alsace et de la Lorraine, en France, nos enfants auront le droit d’apprendre leurs religions et les valeurs qu’elles portent dans l’école publique.
Grâce à des formations certifiantes, les maîtres coraniques et les formateurs religieux chrétiens seront formés à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant.
Un certificat d’aptitude à la formation religieuse sera institué après concertation avec tous les éducateurs religieux et toutes les autorités religieuses.
L’obtention de ce certificat permettra la prise en charge salariale du maître coranique et du formateur religieux chrétien par les pouvoirs publics.
Notre école doit refléter ce que nous sommes, notre manière de vivre, notre commun vouloir vivre ensemble.
L’école ne doit plus être le moteur de notre extraversion culturelle, de notre perte de confiance en nous-mêmes et le principal facteur de notre fragilité face aux multiples tentatives de nous soumettre aux anti valeurs venues d’ailleurs.
L’enseignement de nos religions, de nos langues nationales et de nos valeurs cardinales de culture sera une étape incontournable dans la reconquête de notre souveraineté culturelle et intellectuelle.
L’école est au cœur de la reproduction sociale et culturelle.
Nous reprendrons notre souveraineté sur notre école.
Dakar, jeudi 31 août 2023
Prof Mary Teuw Niane
Ces tabous nous empêchent de construire notre école dans ce qui est notre humanité, notre identité culturelle et les fondements de notre confiance en nous-mêmes.
Comment comprendre que depuis 1960 nos langues nationales, nos religions et nos valeurs cardinales de culture et de civilisation ne sont pas au cœur de la formation de nos enfants dans l’école publique.
Il y a toujours des intellectuels, des cadres, des bien-pensants, sortis de nul part, qui nous expliquent que la laïcité inscrite dans notre constitution nous empêche d’enseigner nos religions, nos croyances les plus fortes.
Ils nous expliquent qu’enseigner nos religions va nous diviser profondément, briser l’unité nationale.
Ils sont aveugles et amnésiques !
Ils ne voient pas qu’au réveil jusqu’au coucher, dans tous les actes de la vie, dans la diversité religieuse et confrérique, nous nous référons à notre foi, nous pratiquons nos religions, nous invoquons Dieu, Ses prophètes, nos Saints, etc.
Dans toutes nos activités quotidiennes, nous ne tarissons pas d’éloges et de louanges à notre Créateur.
Les symboles religieux ne nous posent aucun problème dans l’espace public.
Notre vivre ensemble intègre sans complexe notre diversité religieuse.
Chaque jour nous voyons l’absurdité de l’exclusion de la religion dans les curricula de l’école publique.
La laïcité à la française n’est ni notre héritage historique encore moins notre legs culturel.
La laïcité est une absurdité inscrite dans notre constitution que nous supprimerons.
Comme les enfants de l’Alsace et de la Lorraine, en France, nos enfants auront le droit d’apprendre leurs religions et les valeurs qu’elles portent dans l’école publique.
Grâce à des formations certifiantes, les maîtres coraniques et les formateurs religieux chrétiens seront formés à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant.
Un certificat d’aptitude à la formation religieuse sera institué après concertation avec tous les éducateurs religieux et toutes les autorités religieuses.
L’obtention de ce certificat permettra la prise en charge salariale du maître coranique et du formateur religieux chrétien par les pouvoirs publics.
Notre école doit refléter ce que nous sommes, notre manière de vivre, notre commun vouloir vivre ensemble.
L’école ne doit plus être le moteur de notre extraversion culturelle, de notre perte de confiance en nous-mêmes et le principal facteur de notre fragilité face aux multiples tentatives de nous soumettre aux anti valeurs venues d’ailleurs.
L’enseignement de nos religions, de nos langues nationales et de nos valeurs cardinales de culture sera une étape incontournable dans la reconquête de notre souveraineté culturelle et intellectuelle.
L’école est au cœur de la reproduction sociale et culturelle.
Nous reprendrons notre souveraineté sur notre école.
Dakar, jeudi 31 août 2023
Prof Mary Teuw Niane