«Le Sénégal n’a absolument rien à faire au Yémen. Il faut comprendre le contexte géopolitique du Moyen Orient. C’est une lutte d’influence entre l’Iran et l’Arabie saoudite, chacun cherche le leadership régional, c’est une guerre froide, ils se font la guerre par pays interposés, d’abord en Syrie avec le sauvetage de Bachar Al Assad par l’Iran, par l’offensive iranienne à Bagdad parce qu’il y a un pouvoir chiite. Ensuite les Iraniens ont lancé l’offensive au Yémen, c’est pourquoi l’Arabie saoudite a estimé que c’est un scandale donc il faut intervenir. J’estime que le Sénégal n’a pas à être un pion dans ce jeu d’échecs. Nous n’avons absolument rien à faire au Yémen.
La deuxième chose, comme nous voulons aider les arabes, appliquons la logique des arabes qui disent ce sera moi, mon frère et le cousin contre l’étranger. Je ne comprends pas que le Sénégal soit le dernier pays à arriver au Mali qui est un pays frère et veuille être le premier au Yémen. Maintenant si on veut s’aventurer au Yémen uniquement pour des raisons financières, il faut dire que notre Armée devient une sorte de Légion étrangère entre les mains des arabes. Le Sénégal n’est pas plus musulman que le Pakistan, le parlement Pakistanais a estimé que l’armée n’a pas à aller défendre des Saoudiens. La guerre du Yémen n’est pas notre guerre. J’attends du parlement sénégalais qu’il fasse son rôle… », décortique le politologue sur les ondes de la Rfm.
La deuxième chose, comme nous voulons aider les arabes, appliquons la logique des arabes qui disent ce sera moi, mon frère et le cousin contre l’étranger. Je ne comprends pas que le Sénégal soit le dernier pays à arriver au Mali qui est un pays frère et veuille être le premier au Yémen. Maintenant si on veut s’aventurer au Yémen uniquement pour des raisons financières, il faut dire que notre Armée devient une sorte de Légion étrangère entre les mains des arabes. Le Sénégal n’est pas plus musulman que le Pakistan, le parlement Pakistanais a estimé que l’armée n’a pas à aller défendre des Saoudiens. La guerre du Yémen n’est pas notre guerre. J’attends du parlement sénégalais qu’il fasse son rôle… », décortique le politologue sur les ondes de la Rfm.