Une Justice pour les pauvres, une autre pour les riches, un voleur de poulets plus exposé qu’un voleur à cols blancs ? Le Premier président de la Cour Suprême, interpellé en marge de la rencontre sur le pourvoi en cassation, doute de l’existence d’un tel schéma dans notre pays.
« Il sera difficile de me donner un cas concret de justice pour les pauvres ou de justice pour les riches. L’existence d’une telle situation est un comportement contraire à la loi, car on ne peut pas distribuer la justice en fonction de la richesse ou de la pauvreté», sert Mamadou Badio Camara.
Mais précise ce dernier: «Nous ne sommes pas à l’abri d’une justice qui se trompe. D’ailleurs, le législateur en est tellement conscient que des voies de recours sont prévues. Celui, qui perd un procès au tribunal, peut aller devant la Cour d’Appel. Il est possible d’avoir un recours en Cassation de la Cour Suprême. Et parfois, si on compare les décisions rendues au niveau du tribunal, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême, on se rend compte effectivement que c’est une justice humaine qui n’est à l’abri d’erreurs humaines».
« Il sera difficile de me donner un cas concret de justice pour les pauvres ou de justice pour les riches. L’existence d’une telle situation est un comportement contraire à la loi, car on ne peut pas distribuer la justice en fonction de la richesse ou de la pauvreté», sert Mamadou Badio Camara.
Mais précise ce dernier: «Nous ne sommes pas à l’abri d’une justice qui se trompe. D’ailleurs, le législateur en est tellement conscient que des voies de recours sont prévues. Celui, qui perd un procès au tribunal, peut aller devant la Cour d’Appel. Il est possible d’avoir un recours en Cassation de la Cour Suprême. Et parfois, si on compare les décisions rendues au niveau du tribunal, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême, on se rend compte effectivement que c’est une justice humaine qui n’est à l’abri d’erreurs humaines».