
Une Justice pour les pauvres, une autre pour les riches, un voleur de poulets plus exposé qu’un voleur à cols blancs ? Le Premier président de la Cour Suprême, interpellé en marge de la rencontre sur le pourvoi en cassation, doute de l’existence d’un tel schéma dans notre pays.
« Il sera difficile de me donner un cas concret de justice pour les pauvres ou de justice pour les riches. L’existence d’une telle situation est un comportement contraire à la loi, car on ne peut pas distribuer la justice en fonction de la richesse ou de la pauvreté», sert Mamadou Badio Camara.
Mais précise ce dernier: «Nous ne sommes pas à l’abri d’une justice qui se trompe. D’ailleurs, le législateur en est tellement conscient que des voies de recours sont prévues. Celui, qui perd un procès au tribunal, peut aller devant la Cour d’Appel. Il est possible d’avoir un recours en Cassation de la Cour Suprême. Et parfois, si on compare les décisions rendues au niveau du tribunal, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême, on se rend compte effectivement que c’est une justice humaine qui n’est à l’abri d’erreurs humaines».
« Il sera difficile de me donner un cas concret de justice pour les pauvres ou de justice pour les riches. L’existence d’une telle situation est un comportement contraire à la loi, car on ne peut pas distribuer la justice en fonction de la richesse ou de la pauvreté», sert Mamadou Badio Camara.
Mais précise ce dernier: «Nous ne sommes pas à l’abri d’une justice qui se trompe. D’ailleurs, le législateur en est tellement conscient que des voies de recours sont prévues. Celui, qui perd un procès au tribunal, peut aller devant la Cour d’Appel. Il est possible d’avoir un recours en Cassation de la Cour Suprême. Et parfois, si on compare les décisions rendues au niveau du tribunal, de la Cour d’Appel et de la Cour Suprême, on se rend compte effectivement que c’est une justice humaine qui n’est à l’abri d’erreurs humaines».
Autres articles
-
Dakar Dem Dikk : les travailleurs dénoncent 15 mois d'impayés et annoncent une marche le 13 mai prochain
-
Tivaouane Pheul : un promoteur immobilier accusé d’occuper illégalement la zone d’extension du village
-
Kaolack : plus de 80 kg faux médicaments d’une valeur de 10 millions FCFA saisis
-
Explosion de la demande en or : les bijoutiers sénégalais intégrés au projet de comptoir national
-
Keur Massar : la coopérative UCAD 4 dénonce une tentative de spoliation de ses 10 hectares