«C’était un grand ami. C’est évident que le barreau a perdu l’un de ses plus grands juristes, un avocat très pointu. C’est lui qui a repris le cabinet de Me Madické Niang, lorsque ce dernier occupait des fonctions publiques. Donc, pendant les douze (12) ans de l’alternance, c’est Mame Abdou qui a repris le cabinet. Il a travaillé dans de très grands dossiers pour l’Etat du Sénégal. Il ne nous a pas rejoint mais il était avec nous, au début du procès de Karim parce que le procès n’a pas commencé le 31 juillet, le procès a commencé le 15 avril 2013 au moment de l’arrestation et de la garde-à-vue de Karim Wade. Il était avec nous à la gendarmerie, au moment de l’inculpation.
Il a plaidé avec nous aux exceptions. Mais c’est quelqu’un qui a signé toutes les requêtes qui ont été présentées à la Cour suprême. C’est vraiment un avocat très présent dans la défense mais discret comme à son habitude », entame le conseil de Karim qui précise que son client était « effondré » à l’annonce de la nouvelle, tout comme « les membres de la Cour » qu’il a lui-même informé». «Il faut savoir que Mame Abdou Mbodj et sa famille sont très présents dans la famille judiciaire, son grand-frère est Procureur général à la Cour d’appel, il est présentement Premier avocat général à la Cour suprême, son petit-frère est avocat.
Il a un autre grand-frère qui est avocat et installé à Saint-Louis, vous avez entendu le témoignage d’un des avocats de l’Etat (Me Moustapha Mbaye) qui, dans le dossier est notre adversaire, il a dit que c’était un ami de 40 ans,… », sert Me Seydou Diagne qui ne consent pas à se prononcer sur la liberté provisoire que les conseils de Wade-fils ont déposée et dont le délibéré est attendu ce 29 décembre. « Excusez-moi, pour moi, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est qu’on est effondré. Karim lui-même, je suis sûr, ne pense pas à sa liberté, il pense à ce membre important et influent de sa défense », clôt-il.
Il a plaidé avec nous aux exceptions. Mais c’est quelqu’un qui a signé toutes les requêtes qui ont été présentées à la Cour suprême. C’est vraiment un avocat très présent dans la défense mais discret comme à son habitude », entame le conseil de Karim qui précise que son client était « effondré » à l’annonce de la nouvelle, tout comme « les membres de la Cour » qu’il a lui-même informé». «Il faut savoir que Mame Abdou Mbodj et sa famille sont très présents dans la famille judiciaire, son grand-frère est Procureur général à la Cour d’appel, il est présentement Premier avocat général à la Cour suprême, son petit-frère est avocat.
Il a un autre grand-frère qui est avocat et installé à Saint-Louis, vous avez entendu le témoignage d’un des avocats de l’Etat (Me Moustapha Mbaye) qui, dans le dossier est notre adversaire, il a dit que c’était un ami de 40 ans,… », sert Me Seydou Diagne qui ne consent pas à se prononcer sur la liberté provisoire que les conseils de Wade-fils ont déposée et dont le délibéré est attendu ce 29 décembre. « Excusez-moi, pour moi, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est qu’on est effondré. Karim lui-même, je suis sûr, ne pense pas à sa liberté, il pense à ce membre important et influent de sa défense », clôt-il.
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