« Je suis allé voir ma mère à l'hôpital. Elle a été blessée par balle lors des combats d'avant-hier. Je vis à Goma et je ne veux pas revivre les combats que nous avons connus lundi », témoigne un homme. Comme de nombreux habitants de la ville, il subit la pénurie de vivres causée par les trois jours d'affrontements qui ont secoué la ville.
Cette Gomatracienne, elle, raconte que ce mercredi, elle sort « pour la première fois » de chez elle depuis le début des affrontements. Et ajoute : « Nous souffrons beaucoup. Nous avons faim et nous manquons de nourriture. Pour avoir de l'eau, il faut puiser dans le lac, mais nous ne pouvons pas traiter l’eau », se désole-t-elle.
Cette Gomatracienne, elle, raconte que ce mercredi, elle sort « pour la première fois » de chez elle depuis le début des affrontements. Et ajoute : « Nous souffrons beaucoup. Nous avons faim et nous manquons de nourriture. Pour avoir de l'eau, il faut puiser dans le lac, mais nous ne pouvons pas traiter l’eau », se désole-t-elle.
Un autre habitant de la capitale du Nord-Kivu raconte, lui, que « la situation est mauvaise ». « Je viens de sortir et je vois que la circulation reprend petit à petit. Je n'ai pas peur, je demande aux autorités de nous aider pour que nous ayons de l'internet, l'électricité et de l'eau », dit-il. Enfin, un autre, lui, confie qu’il « continue d'avoir peur », notamment à cause « des cadavres » qui jonchent la ville.
« Tout a été détruit. Les boutiques, les commerces, tout a été complètement pillé »
Et face aux problèmes d’approvisionnement et à la situation humanitaire qui se dégrade, nombreux sont ceux qui se rendent au Rwanda pour obtenir ce qu’ils ne peuvent plus obtenir à Goma. Ainsi, à la Grande-Barrière, beaucoup d'habitants traversent pour se ravitailler, rapporte notre envoyée spéciale à Gisenyi, Lucie Mouillaud.
Pour beaucoup, c’est la première sortie depuis le début des affrontements dans la ville. Bally a découvert les dégâts dans les rues sur le chemin vers la frontière. « On s’est mis à l’abri en bas de l’escalier de la maison, moi et ma famille. On n’a pas bougé de la maison pendant trois jours », raconte-t-il.
Il raconte les dégâts causés par les affrontements. « Tout a été détruit. Les boutiques, les commerces, tout a été complètement pillé… Certaines personnes ont eu le courage de garder un peu de provisions chez eux et c’est comme ça qu’on survit », témoigne-t-il.
« On a du mal à communiquer »
Ici, beaucoup traversent juste pour la journée, afin de se ravitailler. « Comme ils ont coupé internet, on a du mal à communiquer. C’est pour ça que je suis venu acheter une carte sim avant de rentrer à Goma. Le stade de l’insécurité est déjà révolu, le pire est passé, mais on a besoin d’eau, d’électricité et d’internet », ajoute-t-il.
La Petite-Barrière pour les commerçants transfrontaliers est restée fermée ce mardi. À Goma, beaucoup, comme David Mugugu Mulengabyuma s’inquiètent du manque de nourriture. « J’ai peur du fait qu’il n’y a pas la nourriture, il n’y a pas l’électricité, il n’y a pas de mouvement, il n’y a pas de marché ! Je dois avoir totalement peur. Ça devient en tout cas un grand problème », dit-il.
Pour venir en aide à la population, le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé ce mercredi, lors d’une très attendue adresse à la nation, le déclenchement d'un plan humanitaire.
« Tout a été détruit. Les boutiques, les commerces, tout a été complètement pillé »
Et face aux problèmes d’approvisionnement et à la situation humanitaire qui se dégrade, nombreux sont ceux qui se rendent au Rwanda pour obtenir ce qu’ils ne peuvent plus obtenir à Goma. Ainsi, à la Grande-Barrière, beaucoup d'habitants traversent pour se ravitailler, rapporte notre envoyée spéciale à Gisenyi, Lucie Mouillaud.
Pour beaucoup, c’est la première sortie depuis le début des affrontements dans la ville. Bally a découvert les dégâts dans les rues sur le chemin vers la frontière. « On s’est mis à l’abri en bas de l’escalier de la maison, moi et ma famille. On n’a pas bougé de la maison pendant trois jours », raconte-t-il.
Il raconte les dégâts causés par les affrontements. « Tout a été détruit. Les boutiques, les commerces, tout a été complètement pillé… Certaines personnes ont eu le courage de garder un peu de provisions chez eux et c’est comme ça qu’on survit », témoigne-t-il.
« On a du mal à communiquer »
Ici, beaucoup traversent juste pour la journée, afin de se ravitailler. « Comme ils ont coupé internet, on a du mal à communiquer. C’est pour ça que je suis venu acheter une carte sim avant de rentrer à Goma. Le stade de l’insécurité est déjà révolu, le pire est passé, mais on a besoin d’eau, d’électricité et d’internet », ajoute-t-il.
La Petite-Barrière pour les commerçants transfrontaliers est restée fermée ce mardi. À Goma, beaucoup, comme David Mugugu Mulengabyuma s’inquiètent du manque de nourriture. « J’ai peur du fait qu’il n’y a pas la nourriture, il n’y a pas l’électricité, il n’y a pas de mouvement, il n’y a pas de marché ! Je dois avoir totalement peur. Ça devient en tout cas un grand problème », dit-il.
Pour venir en aide à la population, le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé ce mercredi, lors d’une très attendue adresse à la nation, le déclenchement d'un plan humanitaire.
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