En Côte d'Ivoire, selon l'ambassade du Burkina, ils sont 3,5 millions de ressortissants burkinabè et 1 million de détenteurs d'une carte consulaire. Si l'annonce de la nouvelle loi électorale les a ravis, beaucoup d'entre eux s'interrogent : comment faire pour voter si l'on a ni passeport, ce qui n'est pas une obligation pour vivre en Côte d'Ivoire en tant que Burkinabè, ni carte d'identité mais simplement une carte consulaire souvent de mauvaise facture.
« Depuis hier, je ne cesse de recevoir des coups de fil, nous raconte Mamadou Salogo, président du Conseil national des Burkinabè de Côte d’Ivoire, les gens s’inquiètent parce que tout le monde ne peut aller se faire établir une carte nationale d’identité au Burkina Faso ; surtout ceux de la Côte d’Ivoire qui n’ont pas besoin de passeport pour venir ici, alors ils n’ont pas de passeport !»
Les craintes proviennent notamment de la qualité déplorable des cartes consulaires qui sont souvent le seul document officiel dont dispose une grande partie de la diaspora. C’est un constat fait par les Burkinabè de la diaspora qui détiennent cette carte, nous explique Désiré Yaméogo, président du Mouvement des jeunes de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire, « une carte à problème ne peut pas servir de pièce à conviction pour choisir le chef d’Etat, symbole de la nation ».
Face aux appréhensions des Burkinabè de Côte d'Ivoire, la présidence du Faso laisse entendre qu'une mission technique sera dépêchée dans les trois zones consulaires de Soubré, Bouaké et Abidjan pour enrôler et clairement identifier les électeurs. Cette mission a deux ans pour le faire avant la présidentielle de 2020.
« Depuis hier, je ne cesse de recevoir des coups de fil, nous raconte Mamadou Salogo, président du Conseil national des Burkinabè de Côte d’Ivoire, les gens s’inquiètent parce que tout le monde ne peut aller se faire établir une carte nationale d’identité au Burkina Faso ; surtout ceux de la Côte d’Ivoire qui n’ont pas besoin de passeport pour venir ici, alors ils n’ont pas de passeport !»
Les craintes proviennent notamment de la qualité déplorable des cartes consulaires qui sont souvent le seul document officiel dont dispose une grande partie de la diaspora. C’est un constat fait par les Burkinabè de la diaspora qui détiennent cette carte, nous explique Désiré Yaméogo, président du Mouvement des jeunes de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire, « une carte à problème ne peut pas servir de pièce à conviction pour choisir le chef d’Etat, symbole de la nation ».
Face aux appréhensions des Burkinabè de Côte d'Ivoire, la présidence du Faso laisse entendre qu'une mission technique sera dépêchée dans les trois zones consulaires de Soubré, Bouaké et Abidjan pour enrôler et clairement identifier les électeurs. Cette mission a deux ans pour le faire avant la présidentielle de 2020.