Fini les traditionnels communiqués de presse, désormais, c’est le porte-parole du gouvernement qui se charge de faire le point sur les décisions et orientations prises par l'exécutif, devant un pupitre. Le gouvernement a introduit un nouveau format de communication des comptes-rendus du Conseil des ministres, qui a été inauguré ce mercredi 8 janvier 2025. Si nécessaire, les ministres viendront à leur tour compléter les informations avec des communications spécifiques. Cette nouvelle approche vise à améliorer l'information et à rendre les annonces gouvernementales plus accessibles et transparentes, d'après les autorités
Cette initiative a été saluée par l’enseignant-chercheur en sciences de l'information, Saïd Gaye, qui a exprimé son avis sur la méthode lors du journal de 13 heures de la radio Sénégal internationale, ce jeudi 9 janvier. Selon lui, il s'agit d'une innovation qui introduit un format plus direct et identifiable dans la communication gouvernementale. Le ministre porte-parole, en prenant la parole, fait désormais une synthèse des décisions gouvernementales, ce qui permet une meilleure lisibilité pour le public.
"Il s'agit d'une innovation qui introduit dans la méthode un nouveau format, celui de la présence d'un ministre porte-parole du gouvernement, qui vient faire la synthèse des décisions prises. C’est un exercice de communication qu’il faudra développer et adapter", a-t-il déclaré. Toutefois, Saïd Gaye a précisé que bien que ce soit un progrès, la méthode n'est pas encore parfaite et qu'il reste des aspects à améliorer, notamment la formation des ministres au média training pour mieux gérer la prise de parole en public.
L'un des points soulevés par Saïd Gaye concerne la nécessité de renforcer le média training pour les ministres qui jouent ce rôle de porte-parole. "La présentation n’était pas de haute facture", a-t-il observé, soulignant que l’aisance à communiquer est important pour garantir que les informations soient bien reçues par le public. De plus, il a mis en avant l’aspect inclusif de la communication publique, en soulignant l'importance d’adopter des mesures pour inclure les personnes sourdes et malentendantes dans ces communications. "Si on pouvait utiliser le langage des signes, ce serait une avancée significative", a ajouté l'expert, en appelant à une meilleure prise en compte de toutes les catégories de la population.
Malgré ces critiques constructives, Saïd Gaye a salué cette initiative comme un pas dans la bonne direction pour la communication publique au Sénégal. "L'objectif est de se faire comprendre, car on parle ici de communication publique, qui doit être impartiale et accessible", a-t-il conclu. Pour lui, même si des ajustements sont nécessaires, cette nouvelle méthode marque une avancée significative dans la manière dont le gouvernement s’adresse aux citoyens.
Cette initiative a été saluée par l’enseignant-chercheur en sciences de l'information, Saïd Gaye, qui a exprimé son avis sur la méthode lors du journal de 13 heures de la radio Sénégal internationale, ce jeudi 9 janvier. Selon lui, il s'agit d'une innovation qui introduit un format plus direct et identifiable dans la communication gouvernementale. Le ministre porte-parole, en prenant la parole, fait désormais une synthèse des décisions gouvernementales, ce qui permet une meilleure lisibilité pour le public.
"Il s'agit d'une innovation qui introduit dans la méthode un nouveau format, celui de la présence d'un ministre porte-parole du gouvernement, qui vient faire la synthèse des décisions prises. C’est un exercice de communication qu’il faudra développer et adapter", a-t-il déclaré. Toutefois, Saïd Gaye a précisé que bien que ce soit un progrès, la méthode n'est pas encore parfaite et qu'il reste des aspects à améliorer, notamment la formation des ministres au média training pour mieux gérer la prise de parole en public.
L'un des points soulevés par Saïd Gaye concerne la nécessité de renforcer le média training pour les ministres qui jouent ce rôle de porte-parole. "La présentation n’était pas de haute facture", a-t-il observé, soulignant que l’aisance à communiquer est important pour garantir que les informations soient bien reçues par le public. De plus, il a mis en avant l’aspect inclusif de la communication publique, en soulignant l'importance d’adopter des mesures pour inclure les personnes sourdes et malentendantes dans ces communications. "Si on pouvait utiliser le langage des signes, ce serait une avancée significative", a ajouté l'expert, en appelant à une meilleure prise en compte de toutes les catégories de la population.
Malgré ces critiques constructives, Saïd Gaye a salué cette initiative comme un pas dans la bonne direction pour la communication publique au Sénégal. "L'objectif est de se faire comprendre, car on parle ici de communication publique, qui doit être impartiale et accessible", a-t-il conclu. Pour lui, même si des ajustements sont nécessaires, cette nouvelle méthode marque une avancée significative dans la manière dont le gouvernement s’adresse aux citoyens.