Cheikh Modou Thiam, Directeur de la Planification au ministère de l'Économie, du Plan et de la Coopération, a présenté ce lundi 14 octobre 2024 à Diamniadio, la première partie du nouveau référentiel "Sénégal 2050". Lors de son intervention, il a souligné les faiblesses structurelles de l'économie sénégalaise depuis l'indépendance en 1960. Thiam a également révélé que 4 Sénégalais sur 10 vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté.
Le gouvernement a procédé à « un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques avant d’élaborer le document de politique nationale de développement », a déclaré le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.
Selon lui, il fallait un « diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays », a-t-il dit lors de la présentation du document de politique nationale de développement.
« Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme Sénégal 2050 », a soutenu M. Thiam.
D’après le Directeur de la Planification au cours des précédentes années ou décennies, le « Sénégal a développé un modèle économique avec une hausse de 0,4 % seulement du PIB (produit intérieur brut) par habitant ».
Il a également souligné la faiblesse de la production de la population. « Pratiquement, 1/3 des actifs sont occupés et un modèle social qui est inéquitable en atteste le rang du Sénégal 169e sur 192, situant le Sénégal parmi les 25 pays à développement humain les plus faibles », a expliqué M. Thiam.
Domination du secteur tertiaire
Le Directeur de la Planification relève un manque de résilience avec un développement durable, véritablement fragile. Selon lui, « ce qui caractérise le Sénégal avec un ensemble de fragilité et une dépendance économique structurelle ».
Pour Cheikh Modou Thiam, depuis 1960, le Sénégal n’a multiplié le PIB par habitant que par 5. Au même moment, dit-il, des « pays qui étaient au tour de ce PIB ont eu le PIB par habitant être multiplié par 33 ou comme la Corée du Sud par 100 ».
« Le Sénégal est caractérisé par une croissance avec un secteur tertiaire qui occupe l’essentiel de l’économie pratiquement 60 % depuis l’indépendance. Le Primaire est très faible entre 16 et 24 % et un secteur secondaire qui est très faible », a-t-il fait savoir.
À en croire M. Thiam, le secteur tertiaire est caractérisé par une prépondérance de l’informel. « Le secondaire par des chaînes de valeurs qui sont relativement très faibles et un secteur primaire qui peine à décoller », a expliqué le Directeur de la Planification.
Mieux, il annonce que le Sénégal est également caractérisé par un nombre très faible d’entreprises essentiellement de très petite taille. « En termes de parts, on est à 90 % pour les très petites entreprises pour lesquelles les chiffres d’affaires ne dépassent pas 100 millions de francs CFA », a laissé entendre Cheikh Modou Thiam.
« On a très peu d’entreprises formels. Les emplois créés sont informels pour la plupart », a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale.
Concernant la production sociale, le Directeur de la Planification soutient que « moins de 10 % de la population active bénéficient des matérielles protections sociales et 15 % des personnes âgées bénéficient d’une pension ».
Pour la pauvreté, poursuit-il, « nous avons actuellement 4 Sénégalais sur 10 qui vivent en dessous du seuil de pauvreté », a indiqué Cheikh Modou Thiam en préconisant le renforcement de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.
Le gouvernement a procédé à « un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques avant d’élaborer le document de politique nationale de développement », a déclaré le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.
Selon lui, il fallait un « diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays », a-t-il dit lors de la présentation du document de politique nationale de développement.
« Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme Sénégal 2050 », a soutenu M. Thiam.
D’après le Directeur de la Planification au cours des précédentes années ou décennies, le « Sénégal a développé un modèle économique avec une hausse de 0,4 % seulement du PIB (produit intérieur brut) par habitant ».
Il a également souligné la faiblesse de la production de la population. « Pratiquement, 1/3 des actifs sont occupés et un modèle social qui est inéquitable en atteste le rang du Sénégal 169e sur 192, situant le Sénégal parmi les 25 pays à développement humain les plus faibles », a expliqué M. Thiam.
Domination du secteur tertiaire
Le Directeur de la Planification relève un manque de résilience avec un développement durable, véritablement fragile. Selon lui, « ce qui caractérise le Sénégal avec un ensemble de fragilité et une dépendance économique structurelle ».
Pour Cheikh Modou Thiam, depuis 1960, le Sénégal n’a multiplié le PIB par habitant que par 5. Au même moment, dit-il, des « pays qui étaient au tour de ce PIB ont eu le PIB par habitant être multiplié par 33 ou comme la Corée du Sud par 100 ».
« Le Sénégal est caractérisé par une croissance avec un secteur tertiaire qui occupe l’essentiel de l’économie pratiquement 60 % depuis l’indépendance. Le Primaire est très faible entre 16 et 24 % et un secteur secondaire qui est très faible », a-t-il fait savoir.
À en croire M. Thiam, le secteur tertiaire est caractérisé par une prépondérance de l’informel. « Le secondaire par des chaînes de valeurs qui sont relativement très faibles et un secteur primaire qui peine à décoller », a expliqué le Directeur de la Planification.
« Actuellement 4 Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté »
Mieux, il annonce que le Sénégal est également caractérisé par un nombre très faible d’entreprises essentiellement de très petite taille. « En termes de parts, on est à 90 % pour les très petites entreprises pour lesquelles les chiffres d’affaires ne dépassent pas 100 millions de francs CFA », a laissé entendre Cheikh Modou Thiam.
« On a très peu d’entreprises formels. Les emplois créés sont informels pour la plupart », a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale.
Concernant la production sociale, le Directeur de la Planification soutient que « moins de 10 % de la population active bénéficient des matérielles protections sociales et 15 % des personnes âgées bénéficient d’une pension ».
Pour la pauvreté, poursuit-il, « nous avons actuellement 4 Sénégalais sur 10 qui vivent en dessous du seuil de pauvreté », a indiqué Cheikh Modou Thiam en préconisant le renforcement de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.