La cherté des denrées de première nécessité et des produits et services de base avait amené l’Association de Défense des usagers de l’Eau, de l’Electricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS), à adresser au Premier Ministre, à l’occasion de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), un Mémorandum intitulé « les Consommateurs n’en peuvent plus ! ».
Or, voila que malgré :
* un profit net de plus 154,377 Milliards de FCFA en 2011 :
* la satisfaction de sa principale revendication à travers le Décret n° 2012-500 abrogeant le décret n° 2011-1271, instituant un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal ; occasionnant ainsi, un manque à gagner pour l'Etat du Sénégal de près de près de 25 Milliards sur les 50 Milliards FCFA de recettes prévues pour 2012 ;
* le fractionnement de ses actions à la bourse BRVM, pour rendre plus accessible l’action, augmenter les actionnaires et valoriser d’avantage donc le titre ;
* sa nouvelle certification QSE, même si les poteaux et les câbles de son réseau aérien continuent d’agresser le paysage de nos villes et campagnes ;
* la nouvelle licence globale accordée à Tigo, le 2ème Opérateur du Sénégal, qui augmente les capacités compétitives de ce dernier dans tous les segments.
Malgré donc, tout cela, la Sonatel a décidé elle aussi, de rejoindre cette spirale de hausses vertigineuses de tarifs des produits et services de base ! En effet, ses nouveaux tarifs d’appels vers les autres opérateurs, appliqués depuis le 23 Novembre 2012, ne sont rien d’autres qu’une hausse des tarifs d’appels vers ces concurrents ; ces hausses concernent toutes les catégories de clients Orange Mobile ; les clients d’Orange S’cool (élèves et étudiants) ont été les plus pénalisés avec un tarif salé de 128 FCFA la minute, plus que dissuasif.
Or, ces hausses accentuent d’avantage le renchérissement continu et généralisé du coût de la vie et la pressurisation des consommateurs. Surtout qu’un petit sondage effectué par l’ADEETélS, dans la banlieue de Dakar, montre qu’en moyenne, les ménages défavorisés dépensent environ 15.000 FCFA en crédits de téléphone par mois, soit le prix d’un sac de riz brisé non parfumé !
Par ailleurs, la Sonatel chercherait elle à narguer l’ARTP, elle ne se serait pas pris autrement ! En effet, au-delà de la « bienvenue » fort singulière à l’endroit du nouveau Directeur Général de l’ARTP, fraîchement installé, la Sonatel a pris cette décision de hausser ses tarifs d’appels vers les autres opérateurs, aux lendemains des journées de concertation sur la qualité des services offerts par les réseaux mobiles des 3 opérateurs en télécommunications, les lundi 12, mardi 13 et mercredi 14 novembre 2012, organisées par l’ARTP suite à des enquêtes sur la baisse de la qualité des services, les dysfonctionnements et la satisfaction des utilisateurs sur la qualité des réseaux de téléphonie mobile. Pourtant, ces hausses portent justement sur les tarifs (de l’interconnexion) qui sont régulés par l’ARTP dans le segment du réseau mobile. Les autres tarifs de détail du mobile ne le sont pas.
En tout état cause, ces hausses de la Sonatel sur son réseau mobile confirme, si besoin en est, les deux revendications de l’ADEETélS qui tardent encore à être satisfaites :
* à défaut de l’abrogation de la loi N° 2008-46 du 03 septembre 2008 modifiée, instituant « la redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications (RUTEL) », ramener le taux initial qui était fixé à deux pour cent (2%) au lieu des cinq pour cent (5%) appliquée depuis le 15 octobre 2010.
* l’ouverture d’une réflexion sur la nécessité de réguler la tarification de l’ensemble des produits et services du réseau mobile des opérateurs.
Or, voila que malgré :
* un profit net de plus 154,377 Milliards de FCFA en 2011 :
* la satisfaction de sa principale revendication à travers le Décret n° 2012-500 abrogeant le décret n° 2011-1271, instituant un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal ; occasionnant ainsi, un manque à gagner pour l'Etat du Sénégal de près de près de 25 Milliards sur les 50 Milliards FCFA de recettes prévues pour 2012 ;
* le fractionnement de ses actions à la bourse BRVM, pour rendre plus accessible l’action, augmenter les actionnaires et valoriser d’avantage donc le titre ;
* sa nouvelle certification QSE, même si les poteaux et les câbles de son réseau aérien continuent d’agresser le paysage de nos villes et campagnes ;
* la nouvelle licence globale accordée à Tigo, le 2ème Opérateur du Sénégal, qui augmente les capacités compétitives de ce dernier dans tous les segments.
Malgré donc, tout cela, la Sonatel a décidé elle aussi, de rejoindre cette spirale de hausses vertigineuses de tarifs des produits et services de base ! En effet, ses nouveaux tarifs d’appels vers les autres opérateurs, appliqués depuis le 23 Novembre 2012, ne sont rien d’autres qu’une hausse des tarifs d’appels vers ces concurrents ; ces hausses concernent toutes les catégories de clients Orange Mobile ; les clients d’Orange S’cool (élèves et étudiants) ont été les plus pénalisés avec un tarif salé de 128 FCFA la minute, plus que dissuasif.
Or, ces hausses accentuent d’avantage le renchérissement continu et généralisé du coût de la vie et la pressurisation des consommateurs. Surtout qu’un petit sondage effectué par l’ADEETélS, dans la banlieue de Dakar, montre qu’en moyenne, les ménages défavorisés dépensent environ 15.000 FCFA en crédits de téléphone par mois, soit le prix d’un sac de riz brisé non parfumé !
Par ailleurs, la Sonatel chercherait elle à narguer l’ARTP, elle ne se serait pas pris autrement ! En effet, au-delà de la « bienvenue » fort singulière à l’endroit du nouveau Directeur Général de l’ARTP, fraîchement installé, la Sonatel a pris cette décision de hausser ses tarifs d’appels vers les autres opérateurs, aux lendemains des journées de concertation sur la qualité des services offerts par les réseaux mobiles des 3 opérateurs en télécommunications, les lundi 12, mardi 13 et mercredi 14 novembre 2012, organisées par l’ARTP suite à des enquêtes sur la baisse de la qualité des services, les dysfonctionnements et la satisfaction des utilisateurs sur la qualité des réseaux de téléphonie mobile. Pourtant, ces hausses portent justement sur les tarifs (de l’interconnexion) qui sont régulés par l’ARTP dans le segment du réseau mobile. Les autres tarifs de détail du mobile ne le sont pas.
En tout état cause, ces hausses de la Sonatel sur son réseau mobile confirme, si besoin en est, les deux revendications de l’ADEETélS qui tardent encore à être satisfaites :
* à défaut de l’abrogation de la loi N° 2008-46 du 03 septembre 2008 modifiée, instituant « la redevance sur l’accès ou l’utilisation du réseau des télécommunications (RUTEL) », ramener le taux initial qui était fixé à deux pour cent (2%) au lieu des cinq pour cent (5%) appliquée depuis le 15 octobre 2010.
* l’ouverture d’une réflexion sur la nécessité de réguler la tarification de l’ensemble des produits et services du réseau mobile des opérateurs.