L’image est historique : les ambassadeurs des Etats-Unis et d’Iran sont assis à la table de ce même conseil de sécurité qui a voté sept résolutions sanctionnant l’Iran depuis 2006.
Avec ce nouveau texte, qui prévoit une levée progressive de ces sanctions, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour les relations internationales. Une victoire pour la diplomatie, selon Samantha Power, la représentante américaine.
La délégation iranienne s’est elle aussi félicitée de cet accord, signe d’apaisement dans une « crise non nécessaire » selon les termes de son ambassadeur.
Mais l’euphorie qui entoure la signature de cet accord ne doit pas faire oublier que le chemin vers la confiance mutuelle est encore long pour François Delattre, l’ambassadeur français : « Les prochaines semaines seront déterminantes. Nous jugerons sur pièces de la volonté de l’Iran de faire de cet accord un succès ».
L’ONU est maintenant officiellement chargée du dossier iranien pour les dix prochaines années, comme le prévoit l’accord de Vienne. Mais les grandes puissances ont déjà annoncé qu’elles souhaiteraient le voir prolongé de cinq ans.