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Nucléaire iranien: nouveau round de négociations entre les États-Unis et l'Iran à Rome

Les États-Unis et l’Iran sont à nouveau réunis pour discuter du développement du programme du nucléaire iranien, samedi 19 avril à Rome. Des pourparlers qui se font sous la médiation d'Oman, comme leur premier round, une semaine auparavant. Les deux parties avaient qualifié les discussions de la semaine dernière de « constructives ».



Ce samedi 19 avril, les États-Unis et l'Iran reprennent, à Rome, les pourparlers sur le programme nucléaire de Téhéran, une semaine après un premier round de négociations. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff, tiendront ces discussions via une médiation d'Oman, comme lors des précédents pourparlers tenus à Mascate.
 
Il s'agit de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait américain, en 2018 sous la première présidence de Donald Trump, de l'accord international d'encadrement du programme nucléaire iranien. Ce dernier était prévu en échange d'une levée des sanctions imposées à l'Iran.
 
Accord incertain
Toutefois, Donald Trump a affirmé jeudi 17 avril qu'il n'était « pas pressé » d'utiliser l'option militaire et pense « que l’Iran veut discuter ». En revanche, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a fait part vendredi 18 avril de ses « sérieux doutes » quant aux intentions des États-Unis d’aboutir à une solution pacifique, rappelle notre correspondant à New York, Carrie Nooten.
 
En effet, après avoir affirmé que l’Iran pouvait maintenir un programme d’enrichissement à 3,67 %, le représentant américain Steve Witkoff a durci sa position en déclarant que l’Iran devait démanteler totalement son programme nucléaire. « Nous allons tout d’abord demander des clarifications sur la position officielle des États-Unis », a réagi de son côté le porte-parole de la diplomatie iranienne, rapporte Siavosh Ghazi, correspondant de RFI à Téhéran. Même si la délégation iranienne participe aux négociations ce samedi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei doute de leur issue.
 
Uranium
Le maintien du programme nucléaire, notamment d’enrichissement d’uranium, est une ligne rouge pour Téhéran, qui est néanmoins prête à donner des garanties sur le caractère pacifique de son programme. De même, le programme balistique et la politique régionale sont également des lignes rouges. Les États-Unis semblent avoir décidé de durcir leur position à l’égard de l’Iran. Les menaces de frappes militaires et le durcissement des sanctions ont placé l’Iran devant un choix difficile.
 
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a relancé sa politique de « pression maximale » contre l'Iran. En mars, le président américain a appelé la République islamique à négocier un nouvel accord, en menaçant dans le même temps de la bombarder en cas d'échec de la diplomatie.
 
Washington fait aussi pression sur les trois pays occidentaux qui sont toujours partie prenante de l’accord qui encadre le développement du nucléaire iranien : à savoir la France, le Royaume-Unis et l’Allemagne. Car Washington leur demande de rétablir des sanctions internationales à l'encontre de l’Iran.

RFI

Samedi 19 Avril 2025 - 12:24


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