Pour l’administration Obama, c’est une nouvelle escalade iranienne. L’uranium enrichi à plus de 20% peut très bien être utilisé pour fabriquer une bombe. Le département d’Etat a donc appelé une nouvelle fois l’Iran à suspendre ses activités d’enrichissement de l’uranium, à coopérer pleinement avec l’Agence internationale de l'énergie atomique et à se conformer à toutes les résolutions du Conseil de sécurité et du bureau des gouverneurs de l’AIEA.
Un journaliste a fait remarquer que l’Iran, d’une certaine façon, coopérait avec l’AIEA, sans cela il n’aurait pas été possible aux inspecteurs de déceler les nouvelles activités. Victoria Nuland, la porte-parole du département d’Etat lui a répondu que l’Iran autorisait les inspections quand ça lui convenait, mais a-t-elle ajouté, cela n’enlève rien au fait que l’AIEA a maintenant indiqué que les Iraniens avaient gravi un échelon de plus dans la violation de leurs obligations nucléaires. Récemment, le président Obama avait approuvé de nouvelles sanctions visant tout particulièrement la Banque centrale iranienne et les Etats-Unis attendent maintenant que l’Union européenne fasse de même en cessant d’acheter du pétrole à l’Iran.
Autre sujet d’irritation pour les Etats-Unis: la condamnation à mort d’un Américano-Iranien
L’administration Obama a dénoncé la condamnation à mort pour espionnage d’Amir Mirzaï Hekmati. « Les accusations selon lesquelles M. Hekmati travaillait pour la CIA et aurait été envoyé en Iran pour espionner sont fausses » a dit le porte-parole du Conseil de sécurité national. Il a ajouté que l’Iran était connu pour arrêter des Américains innocents pour des raisons politiques, les accusant d’espionnage et obtenant des confessions par la force.
Pour le gouvernement américain, il s’agit d’une fabrication. Washington a demandé que l’ancien Marine soit relâché sans délai et puisse avoir accès à des diplomates suisses qui représentent les intérêts américains à Téhéran. Mais ceux-ci pour le moment n’ont pas réussi à le voir. Pour les experts du renseignement l’accusation d’espionnage ne tient pas : Jamais la CIA n’aurait envoyé un ancien Marine en Iran pour une telle mission. Hakmati est détenu, pensent ces experts, afin de servir de monnaie d’échange lors de concessions faites à Téhéran par Washington.
Source; RFI
Un journaliste a fait remarquer que l’Iran, d’une certaine façon, coopérait avec l’AIEA, sans cela il n’aurait pas été possible aux inspecteurs de déceler les nouvelles activités. Victoria Nuland, la porte-parole du département d’Etat lui a répondu que l’Iran autorisait les inspections quand ça lui convenait, mais a-t-elle ajouté, cela n’enlève rien au fait que l’AIEA a maintenant indiqué que les Iraniens avaient gravi un échelon de plus dans la violation de leurs obligations nucléaires. Récemment, le président Obama avait approuvé de nouvelles sanctions visant tout particulièrement la Banque centrale iranienne et les Etats-Unis attendent maintenant que l’Union européenne fasse de même en cessant d’acheter du pétrole à l’Iran.
Autre sujet d’irritation pour les Etats-Unis: la condamnation à mort d’un Américano-Iranien
L’administration Obama a dénoncé la condamnation à mort pour espionnage d’Amir Mirzaï Hekmati. « Les accusations selon lesquelles M. Hekmati travaillait pour la CIA et aurait été envoyé en Iran pour espionner sont fausses » a dit le porte-parole du Conseil de sécurité national. Il a ajouté que l’Iran était connu pour arrêter des Américains innocents pour des raisons politiques, les accusant d’espionnage et obtenant des confessions par la force.
Pour le gouvernement américain, il s’agit d’une fabrication. Washington a demandé que l’ancien Marine soit relâché sans délai et puisse avoir accès à des diplomates suisses qui représentent les intérêts américains à Téhéran. Mais ceux-ci pour le moment n’ont pas réussi à le voir. Pour les experts du renseignement l’accusation d’espionnage ne tient pas : Jamais la CIA n’aurait envoyé un ancien Marine en Iran pour une telle mission. Hakmati est détenu, pensent ces experts, afin de servir de monnaie d’échange lors de concessions faites à Téhéran par Washington.
Source; RFI