Le mot «OK» est tellement omniprésent, utile et simple qu’on a l’impression qu’il a toujours existé, écrit Mark Peters dans Good. Il est difficile d’imaginer comment nous avons pu parlé et écrire sans ces deux lettres, et pourtant, «OK» n’a que 162 ans.
L’origine de «OK» commence par une blague, l’abréviation de «all correct» créée par Charles Gordon Greene in 1839 dans le «Boston Morning Post», avec une grosse dose d’humour, ce qui aurait dû lui assurer une carrière courte et limitée dans l’espace. Mais son appropriation lors d’une campagne présidentielle en 1840 lui assura le début du succès. (Sauf pour le candidat qui ne fut pas OK).
Le «OK» se répandra comme une traînée de poudre le long des fils du télégraphe, ponctuant les messages, comme une forme précoce des LOLs et des OMGs que nous utilisons aujourd’hui, précise NPR, la radio publique américaine qui a interrogé Metcalff.
Comme tous mots à succès, poursuit Peters, «OK» fera des enfants. On dira «okey-doke» dans les années 20 et «okey-dokey» dans les années 30, les astronautes de la Nasa lui accoleront un A parce qu’il leur était plus facile à comprendre que le seul OK lors des conversations radios. Bizarrement, l’histoire du mot OK se perdra quelques décennies — le président Woodrow Wilson pensait qu’il venait d’un mot indien qui s’épelait «okeh» et qui aurait été l’équivalent de OK— avant d’être exhumée dans les années 60.
Ce qui a fait son succès, aux Etats-Unis et dans le monde, estime Peters, c’est son adaptabilité et sa flexibilité dans la forme (il peut être un nom, un verbe, un adjectif, une interjection…) et dans le sens, une forme de oui, sans être une totale reddition.
Metcalff estime même que le «OK» a façonné l’Amérique, symbolise la tolérance de son pays et l’acceptation de la différence de l’autre : «Si quelque chose est OK, c’est OK, ça veut dire que ça fonctionnera, ça serait peut-être pas parfait, mais ça fonctionnera, c’est une attitude très américaine». Un tel succès et un tel mérite bien une fête, dit-il, proposant que le 23 mars, jour anniversaire de la première publication des deux lettres, devienne le jour du OK. OK?
L’origine de «OK» commence par une blague, l’abréviation de «all correct» créée par Charles Gordon Greene in 1839 dans le «Boston Morning Post», avec une grosse dose d’humour, ce qui aurait dû lui assurer une carrière courte et limitée dans l’espace. Mais son appropriation lors d’une campagne présidentielle en 1840 lui assura le début du succès. (Sauf pour le candidat qui ne fut pas OK).
Le «OK» se répandra comme une traînée de poudre le long des fils du télégraphe, ponctuant les messages, comme une forme précoce des LOLs et des OMGs que nous utilisons aujourd’hui, précise NPR, la radio publique américaine qui a interrogé Metcalff.
Comme tous mots à succès, poursuit Peters, «OK» fera des enfants. On dira «okey-doke» dans les années 20 et «okey-dokey» dans les années 30, les astronautes de la Nasa lui accoleront un A parce qu’il leur était plus facile à comprendre que le seul OK lors des conversations radios. Bizarrement, l’histoire du mot OK se perdra quelques décennies — le président Woodrow Wilson pensait qu’il venait d’un mot indien qui s’épelait «okeh» et qui aurait été l’équivalent de OK— avant d’être exhumée dans les années 60.
Ce qui a fait son succès, aux Etats-Unis et dans le monde, estime Peters, c’est son adaptabilité et sa flexibilité dans la forme (il peut être un nom, un verbe, un adjectif, une interjection…) et dans le sens, une forme de oui, sans être une totale reddition.
Metcalff estime même que le «OK» a façonné l’Amérique, symbolise la tolérance de son pays et l’acceptation de la différence de l’autre : «Si quelque chose est OK, c’est OK, ça veut dire que ça fonctionnera, ça serait peut-être pas parfait, mais ça fonctionnera, c’est une attitude très américaine». Un tel succès et un tel mérite bien une fête, dit-il, proposant que le 23 mars, jour anniversaire de la première publication des deux lettres, devienne le jour du OK. OK?
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