L'Assemblée générale de l'ONU permet chaque année de faire un tour d'horizon des conflits et points chauds de la planète. REUTERS/Carlo Allegri
Chaque année l’Assemblée générale de l’ONU ressemble à un grand bazar diplomatique où se mêlent des réunions de haut niveau et des anecdotes qui font le bonheur des commentateurs. Cette année encore le sujet dominant sera la Syrie. On attend de John Kerry et de Sergueï Lavrov de débloquer les négociations sur la résolution du Conseil de sécurité pour le démantèlement des armes chimiques syriennes. L’émissaire de l’ONU, Lakhdar Brahimi, tentera de fixer enfin une date pour la conférence de Genève II, annoncé depuis maintenant plus de 5 mois.
Le chef d’Etat le plus attendu cette année est le nouveau président iranien Hassan Rohani. Son discours à la tribune de l’ONU sera très écouté. François Hollande a déjà prévu de le rencontrer.
Un autre chef d’Etat pourrait venir jouer les trouble-fête, le Soudanais Omar el-Béchir qui assure qu’il viendra à New York malgré le mandat d’arrêt de la CPI qui pèse contre lui. Selon les informations de notre correspondant à New York, Karim Lebhour, les Etats-Unis ne lui ont toujours pas délivré de visa. Le président bolivien Evo Morales, lui, participera à un match de football avec des ambassadeurs et des célébrités pour attirer l’attention sur les violences contre les femmes.
La Centrafrique au centre de l'attention mercredi
La Centrafrique, jusque-là oubliée de l'agenda onusien, devrait être au menu des discussions puisque la France veut sonner la mobilisation. Mercredi, une réunion ministérielle est prévue à New York, coprésidée par la France, le bureau des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA) et l'Union européenne. Des représentants de l'Union africaine, de l'Onu, des Etats-Unis, des pays voisins de la Centrafrique, d'Afrique du Sud, du Burundi doivent y participer.
Le nouveau régime, représenté à l'Assemblée générale, par le Premier ministre de transition Nicolas Tiangaye, entend plaider pour une «aide massive», sécuritaire et humanitaire, afin de mener à bien la transition jusqu'aux élections. « Il est certain que nous avons besoin d’aide, nous le dirons à nouveau à New York, tout en insistant aussi sur nos intentions en matière de respects des droits élémentaires », a dit Michel Djotodia, l'ancien chef de la coalition rebelle Seleka devenu président, dans une interview au journal Libération.
Source : Rfi.fr
Le chef d’Etat le plus attendu cette année est le nouveau président iranien Hassan Rohani. Son discours à la tribune de l’ONU sera très écouté. François Hollande a déjà prévu de le rencontrer.
Un autre chef d’Etat pourrait venir jouer les trouble-fête, le Soudanais Omar el-Béchir qui assure qu’il viendra à New York malgré le mandat d’arrêt de la CPI qui pèse contre lui. Selon les informations de notre correspondant à New York, Karim Lebhour, les Etats-Unis ne lui ont toujours pas délivré de visa. Le président bolivien Evo Morales, lui, participera à un match de football avec des ambassadeurs et des célébrités pour attirer l’attention sur les violences contre les femmes.
La Centrafrique au centre de l'attention mercredi
La Centrafrique, jusque-là oubliée de l'agenda onusien, devrait être au menu des discussions puisque la France veut sonner la mobilisation. Mercredi, une réunion ministérielle est prévue à New York, coprésidée par la France, le bureau des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA) et l'Union européenne. Des représentants de l'Union africaine, de l'Onu, des Etats-Unis, des pays voisins de la Centrafrique, d'Afrique du Sud, du Burundi doivent y participer.
Le nouveau régime, représenté à l'Assemblée générale, par le Premier ministre de transition Nicolas Tiangaye, entend plaider pour une «aide massive», sécuritaire et humanitaire, afin de mener à bien la transition jusqu'aux élections. « Il est certain que nous avons besoin d’aide, nous le dirons à nouveau à New York, tout en insistant aussi sur nos intentions en matière de respects des droits élémentaires », a dit Michel Djotodia, l'ancien chef de la coalition rebelle Seleka devenu président, dans une interview au journal Libération.
Source : Rfi.fr