"Le Sénégal est désormais est membre de l'organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP", c'est une information qui a été véhiculée par beaucoup d'internautes après que le pays ait produit son premier baril issu du puit de Sangomar. Et la visite du ministre de l'énergie Biram Soulèye Diop à Vienne, où se trouve le siège de l'OPEP dans la même période, était prêtée à cette adhésion du Sénégal à l'organisation. Mais il va sans dire que les conditions posées par l'OPEP pour y prendre place sont loin d'être remplies par le Sénégal.
En claire pour être membre de l'OPEP selon les termes fixés, il faut atteindre un certain niveau de production que le Sénégal est loin de pouvoir satisfaire avec une production de 100 mille barils par jours. "Un pays comme l'Egypte produit 600 mille barils par jour mais n'est toujours pas admis comme membre", a fait savoir Benjamin Augué chercheur associé à l'Institut français des relations internationales (Ifri),contacté par l'agence France presse pour les besoins d'un éclairage sur l'adhésion du Sénégal à l'OPEP. L'analyste confiait au média français que " le membership de l’OPEP a une dimension politique".
L'Arabie Saoudite qui représente le 1/3 de la production mondiale décide de tout. Autrement dit, elle décide en quelque sorte qui doit être membre d'autant plus que le statut de membre coûte plusieurs millions de Dollars par an.
Pour le moment, l'entrée du Sénégal à l'OPEP n'est pas à l'ordre du jour. En revanche, "le pays est en membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), surnommée l’Opep de l’Afrique", a confié monsieur Augué. " "Le GECF n’aura jamais le même pouvoir ni la même influence que l’OPEP. Il n’a aucune capacité d'agir sur le volume de production et les prix du gaz, contrairement à l'OPEP avec le pétrole. Avec la mise en place de quotas de production pour ses membres, l’OPEP a une réelle influence", s'est-il empressé de clarifier.
En claire pour être membre de l'OPEP selon les termes fixés, il faut atteindre un certain niveau de production que le Sénégal est loin de pouvoir satisfaire avec une production de 100 mille barils par jours. "Un pays comme l'Egypte produit 600 mille barils par jour mais n'est toujours pas admis comme membre", a fait savoir Benjamin Augué chercheur associé à l'Institut français des relations internationales (Ifri),contacté par l'agence France presse pour les besoins d'un éclairage sur l'adhésion du Sénégal à l'OPEP. L'analyste confiait au média français que " le membership de l’OPEP a une dimension politique".
L'Arabie Saoudite qui représente le 1/3 de la production mondiale décide de tout. Autrement dit, elle décide en quelque sorte qui doit être membre d'autant plus que le statut de membre coûte plusieurs millions de Dollars par an.
Pour le moment, l'entrée du Sénégal à l'OPEP n'est pas à l'ordre du jour. En revanche, "le pays est en membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), surnommée l’Opep de l’Afrique", a confié monsieur Augué. " "Le GECF n’aura jamais le même pouvoir ni la même influence que l’OPEP. Il n’a aucune capacité d'agir sur le volume de production et les prix du gaz, contrairement à l'OPEP avec le pétrole. Avec la mise en place de quotas de production pour ses membres, l’OPEP a une réelle influence", s'est-il empressé de clarifier.