Obama félicite "le peuple" et Konaté



Après le premier tour de l'élection présidentielle, le président américain a félicité les Guinéens. Tout comme Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine, arrivé à Conakry mercredi, il appuie les institutions guinéennes et appelle à un second tour pacifique.




« Il y a quelques mois seulement, rappelle le président américain Barack Obama dans un communiqué, le monde était choqué par les massacres et les viols des manifestants du 28 septembre. »

Cinq jours après l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, le président des États-Unis a adressé ses félicitations à la Guinée pour le chemin parcouru.
« Le peuple de Guinée a démontré un courage et une détermination extraordinaire pour tirer le pays de la crise afin de tracer une nouvelle voie vers un futur démocratique », écrit Barack Obama.
« Continuez à choisir l'État de droit »

Le président par intérim, Sékouba Konaté, reçoit un hommage particulier pour s’être concentré « intensément et urgemment sur la transition du pays vers un pouvoir civil ».
Dans la perspective du second tour, et après la manifestation organisée par des partisans de Sidya Touré, mardi, Obama appelle les Guinéens « à continuer à choisir l’État de droit, et la participation politique pacifique plutôt que les divisions ethniques et la violence ».

Dans le même esprit, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, soulagé que le général Konaté ait renoncé à ses velléités de démission, lui a adressé ses félicitations lors d’une rencontre à Conakry, mercredi 7 juillet.
Il a également rencontré le Premier ministre, Jean-Marie Doré, ainsi que « les candidats à l’élection présidentielle ».

Jean Ping a apporté tout son soutien à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) critiquée par le candidat Sidya Touré, arrivé troisième au premier tour. Lançant un appel « au calme et à la retenue », il demande aux « acteurs politiques » de s’abstenir « de tout acte et de tout propos de nature à remettre en cause les acquis enregistrés ».

Jeune Afrique

Jeudi 8 Juillet 2010 18:19


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