L’université de Quinnipiac effectue régulièrement ce type d’étude, et on peut voir évoluer la popularité des locataires de la Maison Blanche en fonction, puis lorsqu’ils se retirent de la vie politique. On observe que peu de présidents américains échappent à un jugement extrêmement sévère pendant leur mandat.
George W. Bush, par exemple, qui battait des record d’impopularité en 2006, a vu sa cote lentement mais surement se rétablir depuis qu’il fait de la peinture. Il en est de même pour Richard Nixon. Les personnes interrogées semblent avoir oublié l’opprobre qui a conduit à sa démission.
Aujourd’hui, Barack Obama est en cohabitation avec une Chambre des représentants hostile. Une Chambre qui bloque tous les textes de loi, de l’immigration à la régulation du port d’arme, les démocrates sont démotivés et les républicains offensifs. Si les sondages ne sont pas bons, c’est logique, estiment les observateurs de la vie politique américaine.
A noter dans cette étude, l’exception Bill Clinton. La popularité exceptionnelle du 42e président des Etats-Unis ne s’est jamais démentie. Une empathie avec les Américains qui sera bien utile si son épouse brigue la Maison Blanche.
Source : Rfi.fr