Un atelier d’auto évaluation et de capitalisation du rôle et de l’implication de chaque partie prenante du collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) s’est organisé afin de mener une réflexion approfondie sur l’attitude stratégique à adopter dans la perceptive des élections législative de juillet prochain.
«La société civile sénégalaise de par son expérience et sa diversité a fini de démontrer l’importance de son rôle et de sa place dans la consolidation de la démocratie. Raison pour laquelle nous formulons une requête à monsieur le premier ministre de travailler dans l’institutionnalisation de la société civile, de ne plus avoir d’observateurs étrangers, parce qu’étant assez outillés au niveau de la CENA, en matière notamment, de technologie sur les remontées de résultats, lors d’élections», a déclaré hier, mercredi 30 mai, le professeur Babacar Guèye, président du collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), lors de l’atelier national de capitalisation sur les questions de gouvernance politique et de monitoring de processus électoraux. Il a auparavant indiqué : «Aujourd’hui, suite à une élection présidentielle très mouvementée ayant aboutie à l’alternance démocratique le 25 mars passé, il urge de procéder à l’évaluation participative du rôle par chacun de ces acteurs dans le but de le consolider et au besoin de la réajuster en perspective des élections législatives de juillet 2012».
Et le ministre de l’intérieur, M. Mbaye renchérit en indiquant que «l’observation nationale est toujours marginalisée par les autorités politiques de nos pays, qui préfèrent que les élections soient observées par les étrangers». Or, l’observation étrangère est perçue ici comme «une sorte de tutelle que nos pays subissent encore et il est temps que ces derniers puissent, à travers la société civile forte, procéder à l’observation nationale», fait-il observer. Le ministre de l’intérieur estime qu’il est possible de commencer par institutionnaliser l’observation nationale, en la faisant cohabiter avec l’observation étrangère, «mais pour qu’à termes, on arrive à faire en sorte que les élections dans notre pays ne soient observées que par les acteurs nationaux».
Les travaux du collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) ont été salués par le Premier ministre, Abdoul Mbaye, pour qui «l’observation nationale, encouragée par des organisations intergouvernementales dont nous sommes membres, comme l’Organisation Internationale de la Francophonie, ou qui sont nos partenaires, notamment le PNUD, l’Union Européenne, l’USAID, constitue un gage de crédibilité, attestant de la transparence des élections, et inspirant confiance aux électeurs et aux autres acteurs du processus».
Avec Sudonline
«La société civile sénégalaise de par son expérience et sa diversité a fini de démontrer l’importance de son rôle et de sa place dans la consolidation de la démocratie. Raison pour laquelle nous formulons une requête à monsieur le premier ministre de travailler dans l’institutionnalisation de la société civile, de ne plus avoir d’observateurs étrangers, parce qu’étant assez outillés au niveau de la CENA, en matière notamment, de technologie sur les remontées de résultats, lors d’élections», a déclaré hier, mercredi 30 mai, le professeur Babacar Guèye, président du collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), lors de l’atelier national de capitalisation sur les questions de gouvernance politique et de monitoring de processus électoraux. Il a auparavant indiqué : «Aujourd’hui, suite à une élection présidentielle très mouvementée ayant aboutie à l’alternance démocratique le 25 mars passé, il urge de procéder à l’évaluation participative du rôle par chacun de ces acteurs dans le but de le consolider et au besoin de la réajuster en perspective des élections législatives de juillet 2012».
Et le ministre de l’intérieur, M. Mbaye renchérit en indiquant que «l’observation nationale est toujours marginalisée par les autorités politiques de nos pays, qui préfèrent que les élections soient observées par les étrangers». Or, l’observation étrangère est perçue ici comme «une sorte de tutelle que nos pays subissent encore et il est temps que ces derniers puissent, à travers la société civile forte, procéder à l’observation nationale», fait-il observer. Le ministre de l’intérieur estime qu’il est possible de commencer par institutionnaliser l’observation nationale, en la faisant cohabiter avec l’observation étrangère, «mais pour qu’à termes, on arrive à faire en sorte que les élections dans notre pays ne soient observées que par les acteurs nationaux».
Les travaux du collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) ont été salués par le Premier ministre, Abdoul Mbaye, pour qui «l’observation nationale, encouragée par des organisations intergouvernementales dont nous sommes membres, comme l’Organisation Internationale de la Francophonie, ou qui sont nos partenaires, notamment le PNUD, l’Union Européenne, l’USAID, constitue un gage de crédibilité, attestant de la transparence des élections, et inspirant confiance aux électeurs et aux autres acteurs du processus».
Avec Sudonline
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