Mamadou Habib Ndao, Secrétaire exécutif de l'Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf), ainsi que plusieurs autres individus dont Daha Diallo, contrôleur du Trésor et ancien agent comptable de l'Oqsf, ont été arrêtés discrètement par la Division des investigations criminelles (Dic). Ils ont été déférés le 20 septembre et attendent des éclaircissements ce lundi 23 septembre sur leur situation suite à des retours de parquet.
Ce dossier, qui remonte à 2017, et qui a été constitué par l'inspection générale des Finances (Igf), avait été mis de côté pour des raisons politiques, si l'on en croît au journal Libération. Qui informe que Daha Diallo "est au cœur d'un détournement de fonds évalué à 181,9 millions de F CFA et est également un soutien du parti Bby (Benno Bokk Yakaar) à Kaolack (centre), sous la bannière de « Action républicaine »". Face aux preuves accablantes de l'Igf, il a admis avoir commis des irrégularités en tant qu'agent comptable de l'Oqsf entre (mai 2016 et juin 2017).
Pour détourner les fonds publics, explique le journal, Daha Diallo "a émis des chèques en prétendant alimenter la caisse d'avance" et "a effectué des paiements à des fournisseurs basés sur de fausses factures". Ces fournisseurs, précise la même source, encaissaient ensuite les sommes et lui reversaient une partie de l'argent, généralement sous forme de commissions. Pape Souleye Sow et Seynabou Diaw, également impliqués, ont avoué avoir reversé des commissions de 10 % sur les montants récupérés.
A en croire le quotidien, Daha Diallo a tenté de justifier ses actions en affirmant avoir des troubles psychiatriques, tout en révélant qu'il avait remis 20 millions de F CFA à Mamadou Habib Ndao, qui rapporte que ce dernier est connu pour ses critiques virulentes à l'égard d'Ousmane Sonko.
Moussa Diop, le comptable impliqué, a également reconnu avoir établi de faux dossiers de paiement et d'avoir mis Daha Diallo en contact avec un fournisseur, tout en prétendant ne pas être au courant des manigances, rapporte le canard.
Quant à Alphonse Diombo Thiakané, un expert informatique, il a saboté l'ordinateur de Daha Diallo lors de l'arrivée de l'Igf, agissant sur instruction de ce dernier, a révélé le journal.
Ce dossier, qui remonte à 2017, et qui a été constitué par l'inspection générale des Finances (Igf), avait été mis de côté pour des raisons politiques, si l'on en croît au journal Libération. Qui informe que Daha Diallo "est au cœur d'un détournement de fonds évalué à 181,9 millions de F CFA et est également un soutien du parti Bby (Benno Bokk Yakaar) à Kaolack (centre), sous la bannière de « Action républicaine »". Face aux preuves accablantes de l'Igf, il a admis avoir commis des irrégularités en tant qu'agent comptable de l'Oqsf entre (mai 2016 et juin 2017).
Pour détourner les fonds publics, explique le journal, Daha Diallo "a émis des chèques en prétendant alimenter la caisse d'avance" et "a effectué des paiements à des fournisseurs basés sur de fausses factures". Ces fournisseurs, précise la même source, encaissaient ensuite les sommes et lui reversaient une partie de l'argent, généralement sous forme de commissions. Pape Souleye Sow et Seynabou Diaw, également impliqués, ont avoué avoir reversé des commissions de 10 % sur les montants récupérés.
A en croire le quotidien, Daha Diallo a tenté de justifier ses actions en affirmant avoir des troubles psychiatriques, tout en révélant qu'il avait remis 20 millions de F CFA à Mamadou Habib Ndao, qui rapporte que ce dernier est connu pour ses critiques virulentes à l'égard d'Ousmane Sonko.
Moussa Diop, le comptable impliqué, a également reconnu avoir établi de faux dossiers de paiement et d'avoir mis Daha Diallo en contact avec un fournisseur, tout en prétendant ne pas être au courant des manigances, rapporte le canard.
Quant à Alphonse Diombo Thiakané, un expert informatique, il a saboté l'ordinateur de Daha Diallo lors de l'arrivée de l'Igf, agissant sur instruction de ce dernier, a révélé le journal.
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