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Omar Gueye "corrige" le Ministre Aliou Sow et le traite de "menteur"



Omar Gueye "corrige" le Ministre Aliou Sow et le traite de "menteur"
Le président de la communauté rurale de Sangalkam n’a pas été tendre avec le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales. Il l'a traité de "menteur" en battant en brèche toutes ses allégations et thèses justifiant le redécoupage administratif de la cette communauté rurale.

«Je sais que Aliou Sow est le pire des ministres de la décentralisation que le gouvernement du Sénégal n'ait jamais connu mais je ne savais pas que c’était un ministre menteur», a sèchement déclaré Omar Guèye ce dimanche à l’émission Opinion de Walf Tv.

«Nous connaissons les procédures. Je peux lui dire, de façon solennelle, que tout ce qu’il a dit est un tissu de mensonges», a ajouté le compagnon de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.

Il a réagi suite aux propos tenus par Aliou Sow à l'occasion de l'émission "Grand jury" de la RFM: "nous avons pris le décret de modification de la localité de Sangalkam parce qu’aussi bien le Conseil rural de Sangalkam que le Conseil régional de Dakar n’ont voulu répondre aux différentes sollicitations des préfets et autres".

«Pour le Conseil régional également, il a raconté des histoires. Il a, complètement, menti parce que le Conseil régional a été saisi par le gouverneur d’abord pour la création de la nouvelle communauté rurale de Bambilor alors que le Conseil rural n’a pas été saisi pour cette nouvelle entité», a-t-il indiqué en citant les différentes correspondances qu’il a reçues et qui sont différentes de ce qu’il (Aliou Sow a raconté selon lui.

«J’ai ici par devers moi la 1ère lettre que j’ai reçue du sous préfet de l’arrondissement de Sangalkam qui date du 6 janvier 2011. On m’y a dit que le Conseil doit se réunir pour donner son avis sur la création d’une nouvelle commune de Sangalkam et la création d’une communauté rurale de remplacement sans préciser de nom», fait-il remarquer avec insistance.

«J’ai, positivement, répondu le 13 janvier au sous-préfet en lui exigeant de nous donner d’abord le projet afin que le Conseil puisse donner son avis en toute connaissance de cause», souligne Omar Guèye.

«Sans jamais voir ce projet, le ministre m’envoie quelques jours après une lettre de mise en demeure datée du 8 février en me disant qu’il va faire appel à l’article 216 pour constater mon refus de convoquer le Conseil rural», a confié le président de la communauté rurale de Sangalkam qui lui a répondu qu’il «se trompait d’article parce que le Conseil n’a pas refusé de se réunir.



Charles Thialice SENGHOR

Dimanche 10 Avril 2011 - 21:33


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