"Omar Pène-Un destin en musique" (Fikira, mars 2016, 224 pages), la biographie que l’enseignant-chercheur et critique d’art, Babacar Mbaye Diop, consacre à l’une des figures emblématiques de la musique sénégalaise, est d’abord le témoignage d’un fan qui retrace l’itinéraire d’un artiste dont le choix de vie a été et reste de porter des thématiques parlantes.
Présent sur la scène musicale sénégalaise depuis plus de quarante ans, Omar Pène s’est tout naturellement installé dans la conscience collective de ses compatriotes, parce qu’il a su, avec son groupe, le Super Diamono, créer et faire aimer un style, chanter des thèmes touchant le vécu et la vie d’un très grand nombre de mélomanes.
Le parcours que décrit l’auteur en sept chapitres, n’a pas été un long fleuve tranquille, l’artiste ayant bravé pesanteurs socioculturelles et hostilités dans un contexte où la musique était l’apanage des seuls griots, et affronté très tôt les nombreuses mutations que son groupe a connues au fil des années.
"C’est un choix de vie pour lequel il a opté pour demeurer un artiste, un homme tout à fait libre d’esprit, de tout mouvement, de tout engagement et de tout système. Voilà de longues années qu’Omar Pène a porté, de par sa liberté de ton et d’esprit et son sens élevé des relations humaines et sociétales, la voix à thèmes multidimensionnels et sublimes", écrit son ami Oumar Wade, dans l’avant-propos de l’ouvrage.
Il ajoute qu’on trouve dans les chansons d’Omar Pène "le réconfort, l’utile, la patience, l’insubordination à l’opulence, la dignité, l’amitié, le respect de la parole donnée, l’amour des couches sociales conditions de vie difficiles…".
Babacar Mbaye Diop fait écho à cette analyse de Wade, dès les premières lignes de son introduction : "A chaque fois que j’écoute Omar Pène, c’est comme si la chanson parlait à moi. Sa musique est parfaite, légère, décontractée, raffinée, agréable".
"Elle ne dégoûte pas. Elle est facile et transparente. Elle érige, ordonne et invente (…) Elle délivre mon esprit et j’ai l’impression de collaborer à sa création. Sa musique et sa voix me parlent. Elle est passion, amour et nostalgie", souligne-t-il, précisant d’emblée que même si le livre est le résultat d’enquêtes et de recherches, "c’est d’abord et avant tout un regard de fan sur la marche du Super Diamono".
Alors, itinéraire d’Omar Pène ou du Super Diamono ? "Omar et le Super Diamono sont deux entités différentes", répond Baïla Diagne, le "découvreur" d’Omar Pène, l’homme sans qui il ne serait pas le musicien adulé que l’on connaît.
Il ajoute : "L’une peut évoluer sans l’autre. Omar Pène a une personnalité artistique qui fait que, avec ou sans le Super Diamono, il évolue. Le Super Diamono peut aussi de son côté évoluer sans Omar. Cela est tout à fait compréhensible et très possible".
Omar Pène était un bon footballeur, raconte l’auteur. Son destin prend "une autre tournure lorsque un jour, il croise de chemin de Baïla Diagne, membre fondateur du Super Diamono, dans le quartier où Omar et ses copains avaient l’habitude de chanter et de taper su de vieux bidons pour occuper leurs soirées".
Aps
Présent sur la scène musicale sénégalaise depuis plus de quarante ans, Omar Pène s’est tout naturellement installé dans la conscience collective de ses compatriotes, parce qu’il a su, avec son groupe, le Super Diamono, créer et faire aimer un style, chanter des thèmes touchant le vécu et la vie d’un très grand nombre de mélomanes.
Le parcours que décrit l’auteur en sept chapitres, n’a pas été un long fleuve tranquille, l’artiste ayant bravé pesanteurs socioculturelles et hostilités dans un contexte où la musique était l’apanage des seuls griots, et affronté très tôt les nombreuses mutations que son groupe a connues au fil des années.
"C’est un choix de vie pour lequel il a opté pour demeurer un artiste, un homme tout à fait libre d’esprit, de tout mouvement, de tout engagement et de tout système. Voilà de longues années qu’Omar Pène a porté, de par sa liberté de ton et d’esprit et son sens élevé des relations humaines et sociétales, la voix à thèmes multidimensionnels et sublimes", écrit son ami Oumar Wade, dans l’avant-propos de l’ouvrage.
Il ajoute qu’on trouve dans les chansons d’Omar Pène "le réconfort, l’utile, la patience, l’insubordination à l’opulence, la dignité, l’amitié, le respect de la parole donnée, l’amour des couches sociales conditions de vie difficiles…".
Babacar Mbaye Diop fait écho à cette analyse de Wade, dès les premières lignes de son introduction : "A chaque fois que j’écoute Omar Pène, c’est comme si la chanson parlait à moi. Sa musique est parfaite, légère, décontractée, raffinée, agréable".
"Elle ne dégoûte pas. Elle est facile et transparente. Elle érige, ordonne et invente (…) Elle délivre mon esprit et j’ai l’impression de collaborer à sa création. Sa musique et sa voix me parlent. Elle est passion, amour et nostalgie", souligne-t-il, précisant d’emblée que même si le livre est le résultat d’enquêtes et de recherches, "c’est d’abord et avant tout un regard de fan sur la marche du Super Diamono".
Alors, itinéraire d’Omar Pène ou du Super Diamono ? "Omar et le Super Diamono sont deux entités différentes", répond Baïla Diagne, le "découvreur" d’Omar Pène, l’homme sans qui il ne serait pas le musicien adulé que l’on connaît.
Il ajoute : "L’une peut évoluer sans l’autre. Omar Pène a une personnalité artistique qui fait que, avec ou sans le Super Diamono, il évolue. Le Super Diamono peut aussi de son côté évoluer sans Omar. Cela est tout à fait compréhensible et très possible".
Omar Pène était un bon footballeur, raconte l’auteur. Son destin prend "une autre tournure lorsque un jour, il croise de chemin de Baïla Diagne, membre fondateur du Super Diamono, dans le quartier où Omar et ses copains avaient l’habitude de chanter et de taper su de vieux bidons pour occuper leurs soirées".
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