Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a « décidé d’approuver le concept harmonisé d’opérations pour le déploiement planifié de la force (…) conduite par l’Afrique, en soutien au Mali », a déclaré le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’organisation, Ramtane Lamamra.
Ce plan de la Cédéao devra maintenant être transmis à l’ONU, avant la fin novembre, et ce sera au Conseil de sécurité de donner son feu vert aux opérations. Sa réponse est attendue le 26 novembre, au plus tard.
Le président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, a pour sa part affirmé que la force serait prête à intervenir dès le feu vert de l’ONU. Cependant, des doutes persistent quant à la capacité des pays engagés à déployer des troupes au plus vite, et sur le plan d’action lui-même. Il est toutefois entendu que ce seront les militaires africains qui dirigeront les opérations. Leurs partenaires internationaux se positionneront, eux, en soutien.
Une mission d’entraînement des forces
Dans le cadre de cette intervention militaire, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens (France, Espagne, Italie, Allemagne et Pologne) se réuniront à Paris, jeudi 15 novembre, pour discuter de la formation d’une mission d’entraînement des forces africaines. Elle pourrait comprendre entre 200 et 400 militaires.
Quant au soutien logistique des pays occidentaux, et notamment de la France, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a évoqué, ce mardi 13 novembre, l’éventualité de frappes aériennes qui « dépendra des difficultés sur le terrain » tout en affirmant que la France n’y participera pas.
De son côté, en fin d’après-midi, le président français, lors de sa grande conférence de presse, a fait des déclarations allant dans le même sens. François Hollande a rappelé que Paris s’est engagé à « soutenir logistiquement » les pays africains.
Soure : Rfi