Le document de 330 pages publié jeudi indique que l'ancien président et son fils, alors ministre de la Défense, ont déboursé 18 millions de dollars pour s'offrir les services d'un lobbyiste américain Jeffrey Birrell. Leur but: acquérir six véhicules blindés et six avions militaires C-130.
Par ailleurs, Omar Bongo aurait "fournit de grandes quantités d'argent liquide à sa fille Yamilee Bongo-Astier" qui a déposé ces fonds dans des banques à New York entre 2000 et 2007, selon ce rapport portant sur le blanchiment d'argent.
La femme d'Ali Bongo, Inge Lynn Collins Bongo, est également citée comme ayant transféré de fortes sommes d'argent aux Etats-Unis. Dans le coffre fort de l'une des banques, dit le rapport, elle possédait un million de dollars en billets de 100 dollars.
Parallèlement, les parlementaires épinglent le fils du président de la Guinée équatoriale, Teodore Nguema Obiang. Celui-ci aurait fait entrer aux Etats-Unis environ 110 millions de dollars par l'intermédiaire de deux avocats américains, Michael Berger et George Nagler. Une enquête du département de la Justice américaine est en cours à ce sujet.
Le document cite également Jennifer Douglas, une américaine, épouse de l'ancien vice-président du Nigeria Atiku Abubakar, pour avoir fait passer aux Etats-Unis environ 40 millions de dollars entre 2000 et 2008.
Enfin, le rapport rappelle l'exemple de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, surnommée "Angolagate", dans laquelle l'homme d'affaires Pierre Falcone, condamné et emprisonné en France, a transféré des millions de dollars aux Etats-Unis.
Avec ces exemples à l'appui, les élus de la commission des Enquêtes du Sénat américain dénoncent les failles du système financier des Etats-Unis qui permet à certaines personnalités de transférer de l'argent à la provenance douteuse vers des banques américaines, via des lobbyistes, des avocats, des agents immobiliers ou d'autres intermédiaires.
"La corruption est une menace directe sur nos intérêts nationaux", a déclaré le sénateur Carl Levin, président de la commission. "Le blanchiment d'argent est utilisé pour entraîner et soutenir les terroristes et le terrorisme. Si nous voulons diriger de façon crédible les efforts pour mettre un terme à l'argent illégal à l'étranger, nous devons le faire chez nous ", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Omar Bongo aurait "fournit de grandes quantités d'argent liquide à sa fille Yamilee Bongo-Astier" qui a déposé ces fonds dans des banques à New York entre 2000 et 2007, selon ce rapport portant sur le blanchiment d'argent.
La femme d'Ali Bongo, Inge Lynn Collins Bongo, est également citée comme ayant transféré de fortes sommes d'argent aux Etats-Unis. Dans le coffre fort de l'une des banques, dit le rapport, elle possédait un million de dollars en billets de 100 dollars.
Parallèlement, les parlementaires épinglent le fils du président de la Guinée équatoriale, Teodore Nguema Obiang. Celui-ci aurait fait entrer aux Etats-Unis environ 110 millions de dollars par l'intermédiaire de deux avocats américains, Michael Berger et George Nagler. Une enquête du département de la Justice américaine est en cours à ce sujet.
Le document cite également Jennifer Douglas, une américaine, épouse de l'ancien vice-président du Nigeria Atiku Abubakar, pour avoir fait passer aux Etats-Unis environ 40 millions de dollars entre 2000 et 2008.
Enfin, le rapport rappelle l'exemple de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, surnommée "Angolagate", dans laquelle l'homme d'affaires Pierre Falcone, condamné et emprisonné en France, a transféré des millions de dollars aux Etats-Unis.
Avec ces exemples à l'appui, les élus de la commission des Enquêtes du Sénat américain dénoncent les failles du système financier des Etats-Unis qui permet à certaines personnalités de transférer de l'argent à la provenance douteuse vers des banques américaines, via des lobbyistes, des avocats, des agents immobiliers ou d'autres intermédiaires.
"La corruption est une menace directe sur nos intérêts nationaux", a déclaré le sénateur Carl Levin, président de la commission. "Le blanchiment d'argent est utilisé pour entraîner et soutenir les terroristes et le terrorisme. Si nous voulons diriger de façon crédible les efforts pour mettre un terme à l'argent illégal à l'étranger, nous devons le faire chez nous ", a-t-il ajouté.
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