Depuis plus de 50 ans, de génération en génération, les sénégalais ont assumé avec frustration mais aussi avec dignité le lourd héritage d’un système qui a fini de s’essouffler, incapable de transformer notre potentiel humain et nos ressources naturelles pour impulser un véritable développement national. Du régime socialiste au régime libéral, malgré les attentes et efforts consentis, l’espoir des sénégalais est mitigé sinon déçu par les faibles résultats obtenus. Certes, chaque régime, selon son contexte et ses contraintes, peut défendre son bilan et les causes qui expliquent leurs faibles résultats en deçà de leurs propres ambitions et celles de tous les sénégalais. Mais, en dernier lieu, ce sont les résultats qui importent.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de jeter l’anathème ou le blâme sur ces régimes. Il faut aujourd’hui engager le futur en se dégageant dès à présent des conditions structurelles qui ont rendu difficiles sinon impossibles les choix hardis et nécessaires que nous devons assumer. Cela nous le devons aussi à nos enfants. Nous savons quelles sont ces conditions. Nous devons maintenant les confronter pour briser l’impasse qu’elles nous imposent. Cette détermination à poser les actes nécessaires pour en sortir, cet élan collectif pour faire face ensemble comme un seul homme, ce courage pour entreprendre la traversée vers l’autre rive, c’est la rupture. 2012 nous en offre l’occasion. Malgré la confusion apparente, l’enjeu est clair sur un champ structuré en 3 pôles : un pôle libéral pour continuer l’alternance, un pôle socialiste pour continuer la trajectoire de ce régime et un pôle nouveau, libre, celui de la Nouvelle République.
Que nul ne se trompe de combat. Les nostalgiques retourneront au régime socialiste. Les aventuriers continueront leur aventure avec le régime libéral. Mais que nul ne se trompe aussi ; nostalgiques et aventuriers ne représentent pas la très grande majorité des sénégalais qui ne veulent ni d’un retour en zone par effet de repentance des leaders socialistes, ni une prolongation de la situation actuelle pour parachever des constructions patrimoniales en les léguant aux fils putatifs. Non, les sénégalais ont compris. Ils ont appris à apprécier les efforts des socialistes et des libéraux, ils connaissent aussi leurs tares. Ils savent qu’un autre monde de possibilités est à leur portée. Ils savent qu’aucun des deux régimes précédents, malgré leur volonté, n’est configuré pour leur offrir ce monde qu’ils voient naître et se développer ; ailleurs, mais pas ici. Ils ont raison, ils veulent un nouveau deal, de nouvelles cartes, un nouveau jeu. Ils ne veulent plus de ce monde de misères, de souffrances inutiles, de promesses sans lendemain. Ils ne veulent plus se serrer la ceinture pour voir un cercle de privilégiés se sucrer sur leur dos.
Que veulent-ils ? Ils veulent un nouvel espace d’opportunités, de travail et d’emploi. Ils veulent un nouvel horizon d’ambitions capables de porter leurs désirs d’avenir. Ils veulent une Nouvelle République basée sur l’éthique, la vertu et la compétence. Cet espoir a besoin d’une voie de passage. Nous avons besoin d’un passage vers la liberté de réinventer notre base économique, politique et sociale. C’est la voie de la rupture.
Indépendants et patriotes libres, partis non alignés et mouvements citoyens, tous doivent se coaliser en un bloc pour engager la mère des batailles en 2012. La victoire du troisième pôle est non seulement une possibilité réelle, mais une nécessité historique. La rupture ne viendra ni du pôle libéral, ni du pôle socialiste. Aucun des candidats issus de ces pôles n’a posé d’acte de rupture durant leur passage au pouvoir. Au sommet de leurs puissances, aucun n’a osé. Demain, ils n’oseront pas. Ils ont certes leurs qualités personnelles et leurs idées, mais cela ne se traduit pas en solution pour le pays. Ils sont à la tête d’organisations et de moyens politico-financiers et bénéficient d’une notoriété qui les place dans l’espace mental de tous les sénégalais ; mais cela ne fait pas d’eux les hommes providentiels. Ils auraient pu être les artisans de la rupture, ils n’en feront rien. Fort probablement, ils ne sont pas intéressés à être ceux qui feront le bouger le système. Ils se limiteront juste à le conquérir pour servir leurs ambitions propres. S’ils ne sont pas des sosies, ils se ressemblent beaucoup à bien des égards. A leur décharge, ils ont la grande excuse d’être cautionnés par leurs partis qui ne leur demandent rien d’autre que le pouvoir. Demain ils invoqueront la légitimité démocratique pour cautionner leurs faits. Déjà vu et entendu.
Devant ces deux pôles, les patriotes doivent s’organiser et supporter avec tout leur zèle et leur intelligence la formation d’un bloc porteur de rupture.
En l’état actuel, une certaine dispersion semble régner entre les différents acteurs qui doivent porter ce pôle. Mais ce n’est là qu’une apparence qui cache une dynamique porteuse. La démarche d’Alternative 2012, en nouant une jonction entre des partis politiques, mouvements citoyens et personnalités indépendantes ; et en organisant un cadre transparent de sélection de candidat, porte l’espoir pour aller vers ce pôle libre. Malgré les obstacles et dérives qui ont ralenti sa progression au début, Alternative 2012 engage la dernière ligne droite pour donner corps à cette vision d’un troisième pôle de rupture.
Alors que même les assises ne parviendront pas à ramener les irréductibles candidats de Bennoo à la raison, Alternative 2012 portera l’espoir des sénégalais en leur proposant un candidat et une équipe issus d’une nouvelle cuvée, celle de l’éthique, de la vertu et de la compétence. Alors que de part et d’autre, nos acteurs politiques traditionnels s’engagent dans leurs sempiternels combats de lambi golo, Alternative 2012 avance sûrement vers la consécration de ce bloc qui en dernier lieu sera le bloc du changement. C’est le changement que les sénégalais demandent. Changement du régime socialiste qu’ils ont déjà obtenu et changement du régime libéral qui les a déçus. Mais surtout changement des conditions de leur existence. Ce champ est le champ électoral le plus large, il est celui qui donnera la victoire. Il n’est ni socialiste, ni libéral, il est libre. Pour répondre à ce pôle libre cela, nous avons besoin de l’engagement des patriotes de tous bords. A ceux-là, s’adresse cet appel.
Amadou Gueye/ Union Nationale des Indépendants/Membre d’Alternative 2012
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de jeter l’anathème ou le blâme sur ces régimes. Il faut aujourd’hui engager le futur en se dégageant dès à présent des conditions structurelles qui ont rendu difficiles sinon impossibles les choix hardis et nécessaires que nous devons assumer. Cela nous le devons aussi à nos enfants. Nous savons quelles sont ces conditions. Nous devons maintenant les confronter pour briser l’impasse qu’elles nous imposent. Cette détermination à poser les actes nécessaires pour en sortir, cet élan collectif pour faire face ensemble comme un seul homme, ce courage pour entreprendre la traversée vers l’autre rive, c’est la rupture. 2012 nous en offre l’occasion. Malgré la confusion apparente, l’enjeu est clair sur un champ structuré en 3 pôles : un pôle libéral pour continuer l’alternance, un pôle socialiste pour continuer la trajectoire de ce régime et un pôle nouveau, libre, celui de la Nouvelle République.
Que nul ne se trompe de combat. Les nostalgiques retourneront au régime socialiste. Les aventuriers continueront leur aventure avec le régime libéral. Mais que nul ne se trompe aussi ; nostalgiques et aventuriers ne représentent pas la très grande majorité des sénégalais qui ne veulent ni d’un retour en zone par effet de repentance des leaders socialistes, ni une prolongation de la situation actuelle pour parachever des constructions patrimoniales en les léguant aux fils putatifs. Non, les sénégalais ont compris. Ils ont appris à apprécier les efforts des socialistes et des libéraux, ils connaissent aussi leurs tares. Ils savent qu’un autre monde de possibilités est à leur portée. Ils savent qu’aucun des deux régimes précédents, malgré leur volonté, n’est configuré pour leur offrir ce monde qu’ils voient naître et se développer ; ailleurs, mais pas ici. Ils ont raison, ils veulent un nouveau deal, de nouvelles cartes, un nouveau jeu. Ils ne veulent plus de ce monde de misères, de souffrances inutiles, de promesses sans lendemain. Ils ne veulent plus se serrer la ceinture pour voir un cercle de privilégiés se sucrer sur leur dos.
Que veulent-ils ? Ils veulent un nouvel espace d’opportunités, de travail et d’emploi. Ils veulent un nouvel horizon d’ambitions capables de porter leurs désirs d’avenir. Ils veulent une Nouvelle République basée sur l’éthique, la vertu et la compétence. Cet espoir a besoin d’une voie de passage. Nous avons besoin d’un passage vers la liberté de réinventer notre base économique, politique et sociale. C’est la voie de la rupture.
Indépendants et patriotes libres, partis non alignés et mouvements citoyens, tous doivent se coaliser en un bloc pour engager la mère des batailles en 2012. La victoire du troisième pôle est non seulement une possibilité réelle, mais une nécessité historique. La rupture ne viendra ni du pôle libéral, ni du pôle socialiste. Aucun des candidats issus de ces pôles n’a posé d’acte de rupture durant leur passage au pouvoir. Au sommet de leurs puissances, aucun n’a osé. Demain, ils n’oseront pas. Ils ont certes leurs qualités personnelles et leurs idées, mais cela ne se traduit pas en solution pour le pays. Ils sont à la tête d’organisations et de moyens politico-financiers et bénéficient d’une notoriété qui les place dans l’espace mental de tous les sénégalais ; mais cela ne fait pas d’eux les hommes providentiels. Ils auraient pu être les artisans de la rupture, ils n’en feront rien. Fort probablement, ils ne sont pas intéressés à être ceux qui feront le bouger le système. Ils se limiteront juste à le conquérir pour servir leurs ambitions propres. S’ils ne sont pas des sosies, ils se ressemblent beaucoup à bien des égards. A leur décharge, ils ont la grande excuse d’être cautionnés par leurs partis qui ne leur demandent rien d’autre que le pouvoir. Demain ils invoqueront la légitimité démocratique pour cautionner leurs faits. Déjà vu et entendu.
Devant ces deux pôles, les patriotes doivent s’organiser et supporter avec tout leur zèle et leur intelligence la formation d’un bloc porteur de rupture.
En l’état actuel, une certaine dispersion semble régner entre les différents acteurs qui doivent porter ce pôle. Mais ce n’est là qu’une apparence qui cache une dynamique porteuse. La démarche d’Alternative 2012, en nouant une jonction entre des partis politiques, mouvements citoyens et personnalités indépendantes ; et en organisant un cadre transparent de sélection de candidat, porte l’espoir pour aller vers ce pôle libre. Malgré les obstacles et dérives qui ont ralenti sa progression au début, Alternative 2012 engage la dernière ligne droite pour donner corps à cette vision d’un troisième pôle de rupture.
Alors que même les assises ne parviendront pas à ramener les irréductibles candidats de Bennoo à la raison, Alternative 2012 portera l’espoir des sénégalais en leur proposant un candidat et une équipe issus d’une nouvelle cuvée, celle de l’éthique, de la vertu et de la compétence. Alors que de part et d’autre, nos acteurs politiques traditionnels s’engagent dans leurs sempiternels combats de lambi golo, Alternative 2012 avance sûrement vers la consécration de ce bloc qui en dernier lieu sera le bloc du changement. C’est le changement que les sénégalais demandent. Changement du régime socialiste qu’ils ont déjà obtenu et changement du régime libéral qui les a déçus. Mais surtout changement des conditions de leur existence. Ce champ est le champ électoral le plus large, il est celui qui donnera la victoire. Il n’est ni socialiste, ni libéral, il est libre. Pour répondre à ce pôle libre cela, nous avons besoin de l’engagement des patriotes de tous bords. A ceux-là, s’adresse cet appel.
Amadou Gueye/ Union Nationale des Indépendants/Membre d’Alternative 2012