En référence aux dispositions réglementaires en vigueur, il est aisé, même au dernier des néophytes, de se rendre compte que le Code électoral, précisément en son article L.59, est sans équivoque : « Durant les trente (30) jours précédant l’ouverture de la campagne officielle électorale, est interdit toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés (...) Sont assimilées à des propagandes ou campagnes déguisées, les visites et tournées à caractère économique, sociale ou autrement qualifiées, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national et qui donnent lieu à de telles manifestations ou déclarations. L’organe chargé de la régulation des médias est chargée de veiller à l’application stricte de cette interdiction ». On ne peut être plus clair. En effet, la loi précise bien que l’interdiction porte sur les «trente jours précédant » le démarrage de la campagne.
Il s’y ajoute, qu’au sens de la Loi n° 2000-22 du 07 février 2000, du même document de référence, « Cette interdiction ne fait pas obstacle à l’exercice normal des fonctions administratives, gouvernementales et parlementaires ». Ainsi, le Président de la République (et non le « Secrétaire général national du Pds », comme mis en exergue dans la plainte adressée par l’opposition à la Cnra), dans l’exercice de sa charge, peut parfaitement, s’il le juge utile d’aller, es qualité, à la rencontre de ses administrés, comme il aurait bien pu le faire à n’importe quelle autre période. On nous rétorquera que ce n’est pas innocent qu’il ait choisi cette période cruciale de campagne électoral – fût elle celle des élections locales – pour se lancer dans cette tournée économique. Mais l’important est qu’il le fasse dans le respect des lois en vigueur. Et, en l’occurrence, le Code électoral, censé arbitrer le jeu démocratique, ne s’y oppose pas, particulièrement en son article L59.
Mais, pendant que nous y sommes, pourquoi nos amis de « Benno Siggil Sénégal », «démocrates jusqu’au bout des ongles», ne s’offusquent-ils pas du traitement fait du phénomène des brassards rouges ? En effet, lorsque des centaines de morceaux de tissus, invariablement bleus, jaunes et rouges, sont brandis par les foules (en liesse ou en furie), c’est peut-être de bonne guerre qu’une fixation soit faite - focalisant du même coup l’attention de l’opinion – uniquement sur une portion marginale de quelques étoffes écarlates ! De plus, quand un parcours est ponctué, sur des kilomètres, d’applaudissements et de cris d’allégresse, et qu’on ne mette l’accent que sur un bout de piste où quelques populations émettent une tonalité différente, c’est de bonne guerre aussi !
Bonne fin de campagne !
Mame Mactar GUEYE
Porte parole de la Cap 21
Membre du Comité électoral
de la «Coalition Sopi 2009»
Il s’y ajoute, qu’au sens de la Loi n° 2000-22 du 07 février 2000, du même document de référence, « Cette interdiction ne fait pas obstacle à l’exercice normal des fonctions administratives, gouvernementales et parlementaires ». Ainsi, le Président de la République (et non le « Secrétaire général national du Pds », comme mis en exergue dans la plainte adressée par l’opposition à la Cnra), dans l’exercice de sa charge, peut parfaitement, s’il le juge utile d’aller, es qualité, à la rencontre de ses administrés, comme il aurait bien pu le faire à n’importe quelle autre période. On nous rétorquera que ce n’est pas innocent qu’il ait choisi cette période cruciale de campagne électoral – fût elle celle des élections locales – pour se lancer dans cette tournée économique. Mais l’important est qu’il le fasse dans le respect des lois en vigueur. Et, en l’occurrence, le Code électoral, censé arbitrer le jeu démocratique, ne s’y oppose pas, particulièrement en son article L59.
Mais, pendant que nous y sommes, pourquoi nos amis de « Benno Siggil Sénégal », «démocrates jusqu’au bout des ongles», ne s’offusquent-ils pas du traitement fait du phénomène des brassards rouges ? En effet, lorsque des centaines de morceaux de tissus, invariablement bleus, jaunes et rouges, sont brandis par les foules (en liesse ou en furie), c’est peut-être de bonne guerre qu’une fixation soit faite - focalisant du même coup l’attention de l’opinion – uniquement sur une portion marginale de quelques étoffes écarlates ! De plus, quand un parcours est ponctué, sur des kilomètres, d’applaudissements et de cris d’allégresse, et qu’on ne mette l’accent que sur un bout de piste où quelques populations émettent une tonalité différente, c’est de bonne guerre aussi !
Bonne fin de campagne !
Mame Mactar GUEYE
Porte parole de la Cap 21
Membre du Comité électoral
de la «Coalition Sopi 2009»