«Celui qui dit que tout va bien dans ce pays se trompe lourdement. Tout le monde éprouve des difficultés» ; ce propos n’est pas du président du Jëf-Jël Talla SYLLA, broyé par les terribles marteaux de ses agresseurs dont le commanditaire nommément désigné par ce dernier est le Président de la République. Ce propos n’est pas de Kara, Kembel ou de nos compatriotes de l’As et 24h Chrono… «Celui qui dit que tout va bien dans ce pays se trompe lourdement. Tout le monde éprouve des difficultés» ; ce n’est pas le monde rural étranglé par la mauvaise politique agricole du régime qui s’exprime ainsi. Les mères et pères de familles déstabilisés par le coût élevé de la vie n’en sont pas l’auteur. Ce n’est même pas un cri de notre trésor public souffrant des multiples escroqueries et détournements dont les derniers en date sont mis à nus par le dernier brulot d’Abdou Latif Coulibaly, ni celui de la jeunesse frappée par le chômage chronique. Ce propos n’est pas celui de Bara TALL à qui l’Etat refuse toujours de payer ses milliards. Ce propos n’est pas de la famille du jeune Sina Sidibé froidement assassiné ni des jeunes désœuvrés de Kédougou, de la banlieue et du pays en général. «Celui qui dit que tout va bien dans ce pays se trompe lourdement. Tout le monde éprouve des difficultés» ; n’en soyez pas surpris, c’est bien une affirmation ou une confirmation « courageuse » de notre très cher premier ministre. Bravo ! Merci monsieur le premier ministre.
Cependant, tu n’as fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Le Sénégal s’effondre, voilà la réalité. Le constat est général et douloureux. Très douloureux. Mais le vivez-vous Monsieur le premier ministre ? Sentez-vous ce que le peuple, à l’exception des membres du clan de prédateurs et de fossoyeurs de notre République, vit dans sa chair ? Ce peuple, vous l’avez plongé dans un gouffre sans fin, et ce faisant, vous avez en même temps réveillé le volcan de son courroux qui somnolait en lui ; soyez-en rassuré : sa larve ne vous laissera pas en paix.
Shérif Makhfous, vous avez raison, notre peuple est fatigué. Oui, il n’en peut plus. Il est à bout ; la vase est pleine, trop pleine. Les inondations et les coupures intempestives d’électricité sont la goute d’eau de trop. Elle déborde. Et, Monsieur le premier ministre, vous allez subir les conséquences, vous et votre équipe. Vous allez boire le calice jusqu’à la lie. Nous disions dans un article il y a quatre ans que le mensonge est devenu la marchandise la mieux vendue dans ce pays à cause de votre régime de larbins, de « menteurs sérieux et graves », de « menteurs à cheveux blancs » ; un régime qui ne sait que concocter des schémas rocambolesques pour s’enrichir à la sauvette, voler de façon à ne pas laisser de traces sur les lieux du crime, voler et s’envoler dans des paradis terrestres en laissant les pauvres démunis dans la galère des inondations, des coupures d’électricité, de la flambée des prix de toutes les denrées, du manque de matériels et médicaments dans les hôpitaux, du pourrissement de l’école et de nos valeurs, de l’insécurité avec son cocktail de crimes crapuleux ( … surtout, depuis quelques temps, on agresse, égorge, viole, découpe, dépèce nos femmes de façon cynique)…
Est-ce vraiment raisonnable dans un péril pareil, qui pousse l’Etat à emprunter des milliards pour alimenter l’électricité, de jeter douze milliards dans du bronze pour une statue qui insulte notre esprit et notre foi?
«Celui qui dit que tout va bien dans ce pays se trompe lourdement. Tout le monde éprouve des difficultés», il a parfaitement raison. Mais, ce que nous attendons d’un premier ministre ce n’est pas d’enfoncer une porte déjà ouverte, constater cet état d’effondrement de notre pays est bien, cependant, œuvrer à renverser la tendance est meilleur. C’est là où vous attend votre peuple monsieur le Premier ministre. C’est en cela que les Assises nationales vous avaient appelé il y a deux ans. Et vous aviez traité, en son temps, son président, Amadou Moctar MBOW, de tous les noms d’oiseaux dans un article de presse. « … Tout le monde éprouve des difficultés », alors pourquoi réprimez-vous les plaintes des agonisants, victimes de votre pilotage à vue qui dure depuis des années? Pourquoi utilisez-vous les forces de l’ordre pour empêcher aux citoyens d’exercer un droit que la Charte fondamentale de note pays leurs accorde ? Le peuple a le droit d’exprimer son ras-le-bol.
Nous lui demandons de ne plus accepter de se laisser faire, il n’a pas en face de lui un régime raisonnable capable d’éprouver une quelconque pitié à son égard. Nous l’avions déjà dit, nous le répétons ici ; on n’arrête pas les sévices d’un bourreau avec ses larmes, on organise sa riposte ou l’on périt. De la résistance à toute forme d’oppression, voilà ce qui sauve un peuple de la dictature d’un tyran. Le Sénégal est un pays de droit dit-on. Alors qu’est-ce que le droit a dit ou fait depuis que Latif a sorti « Affaire maître SEYE, un meurtre sur commande » où Wade est accusé nommément d’être le commanditaire du meurtre de maître SEYE ? Qu’est-ce que le droit a fait ou dit depuis que Talla SYLLA a accusé nommément le président d’avoir commandité son agression aux coups de marteaux ? Qu’est-ce que le droit a fait ou dit sur le commanditaire du saccage de l’As et 24h Chrono qui est toujours libre comme l’air aux côtés de son patron? Qu’est-ce que le droit a dit ou fait depuis la sortie du dernier livre d’Abdou Latif Coulibaly intitulé « Contes et mécomptes de l’Anoci » où il étale à la lumière du jour la gestion excentrique du fils du président ? Et la liste n’est pas exhaustive.
Mais il suffit qu’un citoyen marche pour manifester son ras-le-bol pour qu’on l’arrête, le bastonne, et le soumette à la rigueur de leur Droit. Il suffit qu’un journaliste, autre qu’Abdou Latif Coulibaly, touche du doigt une information utile au peuple mais qui les démasque pour qu’ils lui appliquent leur Droit avec des convocations insensées à répondre devant la police. La police doit faire son boulot de maintien de l’ordre, nous n’en disconvenons pas ; mais elle doit le faire en refusant d’être le bras armé des tortionnaires de son peuple.
Nous en appelons à la responsabilité de tous ; nous avons le devoir de sauver ce pays de sa mort programmée par ces irresponsables qui nous gouvernent. Soyons du côté du peuple souverain afin de pousser ce régime à le respecter ; le Sénégal s’effondre et nous avec. Ces incapables n’ont plus de solutions, ils doivent le reconnaître… et en tirer toutes les conséquences afin de dissoudre au plus vite le Conseil Economique et Social, le Senat, l’Assemblée nationale… d’organiser des élections générales anticipées et, ainsi, de laisser au peuple le soin de choisir une nouvelle équipe pour se tirer d’affaire. Autrement, à ce rythme de révoltes qui poussent partout comme des champignons et incitent même les sénégalais de l’extérieur à déserter leur lieu de travail pour aller ordonner au Président de cesser de vadrouiller et de rentrer au pays, bonjours les dégâts !
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (poésie)
Editions Le Manuscrit, paris mars 2008
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
Cependant, tu n’as fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Le Sénégal s’effondre, voilà la réalité. Le constat est général et douloureux. Très douloureux. Mais le vivez-vous Monsieur le premier ministre ? Sentez-vous ce que le peuple, à l’exception des membres du clan de prédateurs et de fossoyeurs de notre République, vit dans sa chair ? Ce peuple, vous l’avez plongé dans un gouffre sans fin, et ce faisant, vous avez en même temps réveillé le volcan de son courroux qui somnolait en lui ; soyez-en rassuré : sa larve ne vous laissera pas en paix.
Shérif Makhfous, vous avez raison, notre peuple est fatigué. Oui, il n’en peut plus. Il est à bout ; la vase est pleine, trop pleine. Les inondations et les coupures intempestives d’électricité sont la goute d’eau de trop. Elle déborde. Et, Monsieur le premier ministre, vous allez subir les conséquences, vous et votre équipe. Vous allez boire le calice jusqu’à la lie. Nous disions dans un article il y a quatre ans que le mensonge est devenu la marchandise la mieux vendue dans ce pays à cause de votre régime de larbins, de « menteurs sérieux et graves », de « menteurs à cheveux blancs » ; un régime qui ne sait que concocter des schémas rocambolesques pour s’enrichir à la sauvette, voler de façon à ne pas laisser de traces sur les lieux du crime, voler et s’envoler dans des paradis terrestres en laissant les pauvres démunis dans la galère des inondations, des coupures d’électricité, de la flambée des prix de toutes les denrées, du manque de matériels et médicaments dans les hôpitaux, du pourrissement de l’école et de nos valeurs, de l’insécurité avec son cocktail de crimes crapuleux ( … surtout, depuis quelques temps, on agresse, égorge, viole, découpe, dépèce nos femmes de façon cynique)…
Est-ce vraiment raisonnable dans un péril pareil, qui pousse l’Etat à emprunter des milliards pour alimenter l’électricité, de jeter douze milliards dans du bronze pour une statue qui insulte notre esprit et notre foi?
«Celui qui dit que tout va bien dans ce pays se trompe lourdement. Tout le monde éprouve des difficultés», il a parfaitement raison. Mais, ce que nous attendons d’un premier ministre ce n’est pas d’enfoncer une porte déjà ouverte, constater cet état d’effondrement de notre pays est bien, cependant, œuvrer à renverser la tendance est meilleur. C’est là où vous attend votre peuple monsieur le Premier ministre. C’est en cela que les Assises nationales vous avaient appelé il y a deux ans. Et vous aviez traité, en son temps, son président, Amadou Moctar MBOW, de tous les noms d’oiseaux dans un article de presse. « … Tout le monde éprouve des difficultés », alors pourquoi réprimez-vous les plaintes des agonisants, victimes de votre pilotage à vue qui dure depuis des années? Pourquoi utilisez-vous les forces de l’ordre pour empêcher aux citoyens d’exercer un droit que la Charte fondamentale de note pays leurs accorde ? Le peuple a le droit d’exprimer son ras-le-bol.
Nous lui demandons de ne plus accepter de se laisser faire, il n’a pas en face de lui un régime raisonnable capable d’éprouver une quelconque pitié à son égard. Nous l’avions déjà dit, nous le répétons ici ; on n’arrête pas les sévices d’un bourreau avec ses larmes, on organise sa riposte ou l’on périt. De la résistance à toute forme d’oppression, voilà ce qui sauve un peuple de la dictature d’un tyran. Le Sénégal est un pays de droit dit-on. Alors qu’est-ce que le droit a dit ou fait depuis que Latif a sorti « Affaire maître SEYE, un meurtre sur commande » où Wade est accusé nommément d’être le commanditaire du meurtre de maître SEYE ? Qu’est-ce que le droit a fait ou dit depuis que Talla SYLLA a accusé nommément le président d’avoir commandité son agression aux coups de marteaux ? Qu’est-ce que le droit a fait ou dit sur le commanditaire du saccage de l’As et 24h Chrono qui est toujours libre comme l’air aux côtés de son patron? Qu’est-ce que le droit a dit ou fait depuis la sortie du dernier livre d’Abdou Latif Coulibaly intitulé « Contes et mécomptes de l’Anoci » où il étale à la lumière du jour la gestion excentrique du fils du président ? Et la liste n’est pas exhaustive.
Mais il suffit qu’un citoyen marche pour manifester son ras-le-bol pour qu’on l’arrête, le bastonne, et le soumette à la rigueur de leur Droit. Il suffit qu’un journaliste, autre qu’Abdou Latif Coulibaly, touche du doigt une information utile au peuple mais qui les démasque pour qu’ils lui appliquent leur Droit avec des convocations insensées à répondre devant la police. La police doit faire son boulot de maintien de l’ordre, nous n’en disconvenons pas ; mais elle doit le faire en refusant d’être le bras armé des tortionnaires de son peuple.
Nous en appelons à la responsabilité de tous ; nous avons le devoir de sauver ce pays de sa mort programmée par ces irresponsables qui nous gouvernent. Soyons du côté du peuple souverain afin de pousser ce régime à le respecter ; le Sénégal s’effondre et nous avec. Ces incapables n’ont plus de solutions, ils doivent le reconnaître… et en tirer toutes les conséquences afin de dissoudre au plus vite le Conseil Economique et Social, le Senat, l’Assemblée nationale… d’organiser des élections générales anticipées et, ainsi, de laisser au peuple le soin de choisir une nouvelle équipe pour se tirer d’affaire. Autrement, à ce rythme de révoltes qui poussent partout comme des champignons et incitent même les sénégalais de l’extérieur à déserter leur lieu de travail pour aller ordonner au Président de cesser de vadrouiller et de rentrer au pays, bonjours les dégâts !
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (poésie)
Editions Le Manuscrit, paris mars 2008
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr
Autres articles
-
Analyse du rachat supposé de la Société générale sénégalaise par l'Etat du Sénégal SÉNÉGAL PAR L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
-
Alerte : René Capain Basséne très mal en point après son admission à l’hôpital (Famille)
-
Proclamation des résultats des élections : l'expert électoral Ndiaga Sylla relève des manquements
-
SONKO, L’HUMORISTE ET LE BALCON (Par BACARY DOMINGO MANE)
-
Leçons post-scrutin...Par Hamadou TOURE