En effet, cette dernière a été supprimée par l’ancien régime depuis le 30 novembre 2011. Depuis lors, son personnel ne sait plus à quel saint se vouer. Les maigres espoirs ont été dissipés par le conseil des ministres du jeudi 31 mai 2012 qui a examiné et adopté un projet de loi abrogeant la loi 2011-17 du 30 Août 2011 portant création de la SOPROSEN censée reprendre le patrimoine humain et matériel de l’APROSEN.
Tous ces développements poussent le personnel de l’APROSEN à se demander si Les agents du SENAT sont plus sénégalais que ceux des agences supprimées ? Cette interrogation est d’autant plus pertinente qu’une correspondance a été adressée par le collectif du personnel de l’APROSEN à Son Excellence, le Président de la République pour le sensibiliser sur sa situation institutionnelle. En effet, le personnel traine deux mois d’arriérés de salaire, des arriérés des paiements de la location et des factures d’électricité. L’eau a été coupée la semaine dernière. Il est question ici du principe de l’égale dignité des citoyens sénégalais, principe consacré par la Constitution sénégalaise qui place tous les fils du pays sur un pied d’égalité.
Le personnel attend toujours une réponse à sa correspondance et réitère ses attentes. Il est légitimement en droit de s’attendre à bénéficier du même sort qui a été réservé au personnel du Sénat notamment la sauvegarde de ses intérêts. Le personnel demeure toujours engagé à servir le Sénégal et reste convaincu avoir un rôle majeur à jouer dans le secteur de la gestion des déchets au profit de l’Etat du Sénégal et des populations.
Il est bon de rappeler que l’APROSEN est l’une des premières agences installées sous l’ancien régime et capitalise une expérience significative de douze (12) ans dans la gestion des ordures ménagères. Cette agence nationale est composée de 60 agents dont 13 cadres, 14 agents de maîtrise et 33 employés répartis entre le siège à Dakar et les Délégations régionales de Diourbel, Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor.
El Hadji Malick SY, Coordonnateur du Collectif du Personnel de l’APROSEN
Tous ces développements poussent le personnel de l’APROSEN à se demander si Les agents du SENAT sont plus sénégalais que ceux des agences supprimées ? Cette interrogation est d’autant plus pertinente qu’une correspondance a été adressée par le collectif du personnel de l’APROSEN à Son Excellence, le Président de la République pour le sensibiliser sur sa situation institutionnelle. En effet, le personnel traine deux mois d’arriérés de salaire, des arriérés des paiements de la location et des factures d’électricité. L’eau a été coupée la semaine dernière. Il est question ici du principe de l’égale dignité des citoyens sénégalais, principe consacré par la Constitution sénégalaise qui place tous les fils du pays sur un pied d’égalité.
Le personnel attend toujours une réponse à sa correspondance et réitère ses attentes. Il est légitimement en droit de s’attendre à bénéficier du même sort qui a été réservé au personnel du Sénat notamment la sauvegarde de ses intérêts. Le personnel demeure toujours engagé à servir le Sénégal et reste convaincu avoir un rôle majeur à jouer dans le secteur de la gestion des déchets au profit de l’Etat du Sénégal et des populations.
Il est bon de rappeler que l’APROSEN est l’une des premières agences installées sous l’ancien régime et capitalise une expérience significative de douze (12) ans dans la gestion des ordures ménagères. Cette agence nationale est composée de 60 agents dont 13 cadres, 14 agents de maîtrise et 33 employés répartis entre le siège à Dakar et les Délégations régionales de Diourbel, Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor.
El Hadji Malick SY, Coordonnateur du Collectif du Personnel de l’APROSEN